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Jean III Sobieski, roi de Pologne

Publié le 17/01/2022

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Les Turcs étaient malgré tout sur la défensive. D'autres pays, comme la république de Venise et la Russie, entendirent l'appel du roi polonais, et s'avancèrent vers l'est. Pendant le reste de sa vie, Jean III Sobieski fut en guerre avec les Turcs et resta brouillé avec la noblesse polonaise. Sa propre famille fut déchirée par la rivalité entre ses fils. Ses tentatives d'instaurer la succession échouèrent. Ainsi, la Pologne aurait pu être sauvée de l'éclatement. Après sa mort, elle fut la proie de pays voisins qui la convoitaient.

« qu'il possédait des vertus magiques.

Ils fu­ rent découragés lorsqu'ils surent qu'il avançait vers eux.

Malheureusement, ses suc­ cès furent souvent mésestimés par ses compa­ triotes et ses alliés .

Il dut souvent réprimer des mutineries, surtout parmi les troupes li­ tuaniennes (la Lituanie faisait alors partie de la Pologne), et faire cesser des intrigues par­ mi ses généraux .

En ]672, lorsque les Turcs commencèrent à aiguillonner les Polonais, personne n'écouta les avertissements de Sobieski.

Le roi, Michel Korybut Wisniowiecki, qui haïssait Sobieski, conclut un traité secret et déshonorant avec le sultan turc.

Ce traité aurait fait de la Po­ logne un territoire turc, mais cette trahison amena heureusement les Polonais à se re­ grouper.

Après la mort du roi Michel en 1673, Sobies­ ki fut proclamé roi sous le nom de Jean III, ce qui ne manqua pas de provoquer quelques remous à la Diète.

Quelques années après son A droite: Soldat vêtu de l'unifor­ me de la cavalerie légère de So­ bieski.

Le cheval ne porte pas de harnais, pour atteindre une plus grande vitesse.

Le cavalier est coiffé d'un casque à plumes et ar­ mé d'une hache de combat, d'une épée et d'un petit bouclier rond.

Ci-dessus : Le roi Michel Korybut WiSniowiecki de Pologne.

Com­ me il n'aimait pas Sobieski, il ten­ ta d'aliéner l'indépendance polo­ naise aux Turcs .

couronnement, le pays était pacifié.

Les Turcs, néanmoins, étaient en train de se réar­ mer.

Sous le prétexte de soutenir les Hon­ grois, entrés en révolte contre leurs suze­ rains, les Habsbourg, l'armée du sultan se di­ rigea vers Vienne.

Louis XIV, qui avait signé un traité commercial avec les Turcs, poussa Jean III Sobieski à rester neutre.

Bien que le roi de Pologne ne se souciât pas trop des Autrichiens, il comprit que l'occu- pation de Vienne par les Turcs serait une me­ nace pour toute l'Europe.

Il signa un traité d'alliance avec l'Autriche et arma dix-huit mille hommes, auxquels vinrent s'ajouter les alliés du Saint Empire romain.

Ensemble, ils .

s'avancèrent vers les Turcs.

Jean III Sobieski était d'avis de chasser l'en­ nemi de Hongrie et, selon ses propres paro­ les, "de l'envoyer dans le désert, de l'exter­ miner et de reconstruire l'empire de Byzance sur ses ruines".

Mais, par un concours de cir­ constances, dont la principale fut une muti­ nerie parmi ses troupes, il fut obligé de reve­ nir vers la Pologne.

Les Turcs étaient malgré tout sur la défensi­ ve.

D'autres pays, comme la république de Venise et la Russie, entendirent l'appel du roi polonais, et s'avancèrent vers l'est.

Pendant le reste de sa vie, Jean III Sobieski fut en guerre avec les Turcs et resta brouillé avec la noblesse polonaise.

Sa propre famille fut dé­ chirée par la rivalité entre ses fils.

Ses tentati­ ves d'instaurer la succession échouèrent.

Ainsi, la Pologne aurait pu être sauvée de l'é­ clatement.

Après sa mort, elle fut la proie de pays voisins qui la convoitaient.. »

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