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Jean-Paul Marat

Publié le 17/01/2022

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Durant le printemps de 1793, le journal de Marat exigea le renversement des Girondins. A cause des hausses des prix, du manque de nourriture et de la menace d'une invasion, les Parisiens devinrent de plus en plus belliqueux. Le 31 mai 1793, certains d'entre eux obligèrent la Convention nationale à arrêter trente et un des dirigeants girondins. La plupart d'entre eux furent exécutés durant la "Terreur".

« Il n'est jamais parvenu à résoudre cette con­ tradiction.

D'un côté, il décrivait les ouvriers comme les seuls à avoir èlu courage et du sen­ timent; de l'autre côté, il les trouvait telle­ ment vains, bêtes et idiots qu'il était presque impossible de les sauver.

Il fut même un temps où il était partisan de la dictature com­ me forme de gouvernement.

C'était, selon lui, la seule manière d'ériger une société juste.

En septembre 1789, il publia un journal, L'Ami du Peuple.

En quelques semaines, ce journal atteignit un fort tirage.

Un des arti­ cles donna lieu à la marche sur Versailles par une foule affamée, qui réussit à ramener la famille royale à Paris.

Marat, déclaré hors­ la-loi pour sa participation à la révolte, fut obligé de se cacher.

En cette circonstance, et dans d'autres, "L'ami du peuple" fut remer­ cié de son intervention par des ouvriers pari­ siens qui l'hébergèrent, et il continua à distri­ buer son journal.

Marat était rendu furieux par l'attitude du roi, les conjurations des émigrés et la modération de nombreux révo­ lutionnaires.

"L'ami du peuple" insistait sur la nécessité de faire des "saignées".

Le pays devait être délivré des antirévolutionnaires.

Ses soupçons paraissaient souvent empreints de vérité.

Mais sa folie de la persécution lui faisait voir la trahison partout.

Par ses ap­ pels incessants à la vengeance, beaucoup de têtes innocentes sont tombées.

On s'accorde généralement pour attribuer à Marat la responsabilité des massacres de sep­ tembre 1792.

Certains soutiennent que le Co­ mité de salut public de la Commune parisien­ ne, dont Marat faisait partie, donna l'ordre du massacre.

D'autres disent que les meur­ tres furent une action spontanée de soldats croyant que des traîtres soutenaient la mar­ che des armées ennemies sur Paris.

Quoi qu'il en soit, en une semaine, mille deux cents prisonniers des prisons parisien­ nes, dont la plupart étaient des prêtres, fu­ rent tués.

Il n'est pas certain que Marat soit responsable des meurtres, mais lui-même et le Comité envoyèrent une lettre aux autres départements français, où ils approuvaient le A gauche: Marat travaillant à son bureau.

Tableau de l'ami de Ma­ rat, Laplace.

Ci-dessous : Charlotte Corday, peu après avoir tué Marat, le 13 juillet 1793.

Le corps de Marat se trouve à droite.

massacre et les incitaient à en faire autant.

Peu après, Marat prit place comme délégué parisien à la Convention nationale.

Rapide­ ment une lutte intervint entre les Jacobins, dont Marat faisait partie, et les Girondins, plus conservateurs.

Les Girondins tentèrent, mais en vain, d'exclure Marat de la Conven­ tion nationale.

Durant le printemps de 1793, le journal de Marat exigea le renversement des Girondins.

A cause des hausses des prix, du manque de nourriture et de la menace d'une invasion, les Parisiens devinrent de plus en plus belli­ queux.

Le 31 mai 1793, certains d'entre eux obligè­ rent la Convention nationale à arrêter trente et un des dirigeants girondins.

La plupart d'entre eux furent exécutés durant la "Ter­ reur".

Son rôle dans l'extermination des Girondins provoqua la mort de Marat.

Charlotte Cor­ day, une jeune femme persuadée que Marat faussait les buts de la Révolution, crut de son devoir de le tuer.

Elle le fit, plantant un cou­ teau dans la poitrine de "l'ami du peuple".

Son corps, déposé au Panthéon en 1794, en fut retiré l'année suivante.. »

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