Devoir de Philosophie

John Dalton

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Premièrement, tous les corps sont constitués de particules minuscules, indivisibles et indestructibles, qu'on appelle atomes. Deuxièmement, les atomes d'un élément déterminé sont égaux les uns aux autres, également en poids, mais ils diffèrent des atomes des autres éléments. Troisièmement, lorsque différents éléments s'associent pour former des corps composés, les atomes s'assemblent toujours selon une proportion numérique simple, comme 1 sur 1, 2 sur 1 ou 3 sur 4....

« scien'tifique.

Sa théorie se fondait sur trois suppo­ sitions.

Premièrement, tous les corps sont constitués de particules minuscules, indivisibles et indestructibles, qu'on appelle atomes.

Deuxièmement, les atomes d'un élément détermi­ né sont égaux les uns aux autres, également en poids, mais ils diffèrent des atomes des autres élé­ ments.

Troisièmement, lorsque différents éléments s'as­ socient pour former des corps composés, les ato­ mes s'assemblent toujours selon une proportion numérique simple, comme 1 sur 1, 2 sur 1 ou 3 sur 4.

Grâce au style caractéristique et clair de Dalton, présentant les choses de façon scientifiquement évidente, la théorie des atomes fut acceptée par tous les savants sans aucune opposition.

L'idée des atomes n'était pas entièrement nouvelle.

Bien des siècles auparavant, le savant grec Démo­ crite avait formulé une idée semblable.

Mais la première formulation complète d'une théorie entièrement cohérente représenta une ré­ volution en la matière.

Une des grandes caracté­ ristiques de la théorie était que les atomes de dif­ férents éléments avaient un poids différent.

C'é­ tait un élément de mesure, et voilà pourquoi la théorie des atomes de Dalton fut la première théo­ rie quantitative, fondée sur des quantités , des nombres.

Il était à présent possible de mesurer des quantités.

La théorie de Dalton semblait également donner une explication complète du fait que les éléments s'associent à d'autres corps, exclusivement en fonction de certaines relations de poids.

Les chi­ mistes se posaient depuis longtemps la question de savoir comment la combinaison du carbonate Ci-dessous : Quelques appareils utilisés par Dalton lors de ses ex­ périences .

Dalton fabriqua lui­ même de nombreux accessoires pour son usage personnel et pour d'autres savants.

Qoxvgéne , $so ufre, $Aluminium , Ga P otassium Ci-des sus : Schéma de Dalton re­ présentant la molécule de potassium-aluminium-soufre (l'a­ lun est en fait un sulfate depotas­ sium et d'aluminium) , avec l'ex­ plication des sy mboles utilisés (de haut en bas): oxygène, soufre, aluminium, potassium.

de cuivre, par exemple, s'opérait, et pourquoi il semblait toujours être constitué avec la même proportion en poids : cinq parties de cuivre pour quatre parties d'oxygène et une partie de carbone.

Le même phénomène se produisait avec tous les autres corps qu'ils analysaient.

La théorie de Dal­ ton, qui énonce que les atomes s'associent en pro­ portions numériques simples dans la liaison des éléments, était une explication de ce phénomène.

En effet, si tous les atomes d'un seul et même élé- ment ont le même poids, le poids total combiné doit toujours être identique.

Dalton tenta de calculer les poids des atomes, les uns par rapport aux autres à partir des relations de poids des éléments dans certains corps.

Il dres­ sa le premier tableau donnant le poids atomique de chaque élément.

Ce tableau, bien que peu éten­ du, permettra plus tard de composer le premier système périodique des éléments.

C'est un systè­ me dans lequel tous les éléments sont groupés lo­ giquement, en fonction de leurs caractères diffé­ rents.

Etant quaker, Dalton était toujours très modeste et indifférent à sa réputation et aux honneurs dont on le comblait de partout.

En 1832, on par­ vint à le convaincre d'accepter le titre de docteur honoris causa de l'Université d'Oxford.

Ses amis insistèrent également pour qu'il .fût présenté au roi, peu après qu'il eut accepté ce titre.

Dalton s'y était toujours opposé, parce qu'il ne lui était pas permis, en tant que quaker, de porter l 'habit de rigueur.

En effet, le manteau était rou­ ge écarlate, et les quakers ne devaient pas porter cette couleur.

Ne voulant pas décevoir ses pro­ ches, il leur dit que, pour lui, ce manteau était gris (n'était-il pas daltonien ?).

Cet homme très il­ lustre, mais très simple mourut le 27 juillet 1844 à Manchester.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles