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Joliot-Curie Irène et Frédéric

Publié le 06/04/2019

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Joliot-Curie Irène et Frédéric Physiciens français

 

Irène (née Curie) : * 12.9.1897, Paris - + 17.3.1956, Paris Frédéric (né Joliot) : * 19.3.1900, Paris - + 14.8.1958, Paris Dès 1918, Irène Curie entre à l'Institut du radium à Paris dirigé par sa mère Marie Curie. Elle y rencontre en 1925 Frédéric Joliot, qu'elle épouse l'année suivante. Les travaux du couple portent principalement sur la structure de l'atome et permettent à Sir James Chadwick (* 1891, + 1974) de découvrir le neutron (1932). Mais la découverte la plus importante est celle de la radioactivité artificielle. En soumettant au bombardement de particules Alpha du bore, de l'aluminium et du magnésium, ils obtiennent divers isotopes qui, en se désagrégeant, émettent des électrons positifs ou négatifs. Ils reçoivent pour ces recherches le prix Nobel de chimie en 1935. En 1936, Irène Joliot-Curie est nommé sous-secrétaire d'Etat à la Recherche scientifique dans le gouvernement de Léon Blum. L'année suivante, son mari devient professeur au Collège de France. Après la découverte de la fission de l'uranium par Otto Hahn (* 1879, + 1968), Irène et Frédéric Joliot-Curie travaillent à l'élaboration d'une pile atomique à l'uranium. A l'issue de la Seconde Guerre mondiale, ils participent à la création du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) dont Frédéric est le haut-commissaire de 1946 à 1950 et Irène, commissaire de 1946 à 1952. Ils dirigent donc la construction de la première pile atomique (1948). En raison de son appartenance au Parti communiste, de son engagement au sein du Conseil mondial de la Paix (qu'il préside à partir de 1949) et de ses prises de position contre la fabrication de l'arme nucléaire, Frédéric Joliot-Curie est révoqué de son poste au CEA. Après la mort de sa femme, il se consacre au développement du Centre de physique nucléaire d'Orsay.

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