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Juan-José San Martin

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

San Martin retourne alors à Buenos Aires avec quelques autres révolutionnaires. Là, il obtient du triumvirat qui gouvernait les Provinces unies la mission de former un corps de grenadiers montés. En apparence, le gouvernement des Provinces unies était fidèle au roi démis, Ferdinand VI d'Espagne, mais, en vérité, il restait fermement décidé à conquérir l'indépendance. San Martin fit de ses grenadiers une force redoutable. Avec leur aide, il obtint plusieurs victoires sur les royalistes. Plus tard, il reçut le commandement de la misérable "armée du Nord", cantonnée près de la frontière péruvienne...

« Cuyo.

En 1816, l'Argentine se déclara offi­ ciellement indépendante de l'Espagne.

Le nouveau gouvernement argentin était parti­ san d'une politique de bravoure, et San Mar­ tin rencontra sa chance.

Son plan reçut l'ac­ cord du gouvernement.

Après de longs préparatifs, San Martin passa les Andes en janvier 1817, le plein été en Amérique du Sud.

San Martin avait trompé les royalistes chi­ liens, en leur faisant croire qu'il envahirait le Chili plus au sud.

Les forces principales des royalistes s'y étaient donc rassemblées, si bien que San Martin réussit facilement à con­ quérir la capitale, Santiago.

Ci-dessous : Guerilleros au service de San Martfn, combattant les troupes espagnoles au Chili.

Les Espagnols désiraient faire un compromis, mais San Martin voulait rendre le Chili totalement indépendant.

Ci-dessus: L'officier de marine écossais, l'amiral lord Cochrane .

Il exerçait le commandement de la flotte chilienne, créée par San Martin .

Le révolutionnaire chilien, Bernardo O'Hig­ gins, qui avait accompagné San Martin, de­ vint le chef du nouveau gouvernement, et le Chili devint indépendant en 1818.

San Mar­ tin commença par construire une marine chi­ lienne, conduite par le courageux officier de marine écossais, Lord Cochrane.

En 1820, Cochrane avait insufflé tellement de prestige à la marine péruvienne, que le moment était venu pour San Martin d'entrer au Pérou avec ses troupes.

Il voulait d'abord avancer pru- demment, obtenir le plus d'aide possible de la population et n'engager que plus tard le combat avec l'armée du vice-roi.

San Martin bloqua Callao, le port principal du Pérou, puis se limita à faire une guerre de propagan­ de.

Le vice-roi se retira dans les montagnes avec ses troupes.

La population se décida pour l'indépendance, et San Martin fut invité à entrer à Lima.

Il se déclara lui-même pro­ tecteur du Pérou jusqu'à l'expulsion des royalistes.

C'est alors que la chance abandonna San Martin.

Les forces royalistes opposaient une résistance opiniâtre.

San Martin ne sembla pas un bon régent.

Il espérait obtenir l'aide de Bolivar pour chasser les Espagnols, mais la rencontre de San Martin et de Bolivar en 1822 ne fut pas un succès.

San Martin avait la conviction qu'il était impossible de chasser les Espagnols du Pérou, et à son retour à Li­ ma, il découvrit que les citoyens avaient dé­ mis son remplaçant corrompu, Monteagudo.

San Martin, totalement découragé, et dont la santé faiblissait, se résigna à démissionner.

Finalement, le Pérou devint indépendant en 1824, grâce à Simon Bolivar.

Cette année-là, San Martin partit pour l'Eu­ rope et mourut en France, à Boulogne-sur­ mer, en 1850.. »

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