Katzir (Ephraïm)

« l' Katzir (Ephraim) 143 vers des ob)ecllfa paclflquea, il dirige une commission chargée de contrôler tous les travaux de recherche entre­ pris dans le cadre de divers mlnlstèréS.

De ce tait, il garde un contact· étroH avec lee dirigeants et les hauts fonctionnaires qui, au cours de trente ans, forgent le destin d'Israël.

C'est ainsi que, après avoir voué sa vie à la science, il lui parait naturel d'accepter un poste ayant des implications politiques.

4 L'élection du professeur Katzlr soulève cependant, dans l'opinion israélienne, une polémique sur la nature de l'lnalllutlon présidentielle et pose la question de savoir si le pouvoir de président doit rester symbolique et repré­ sentatif (comme le veulent les principes constitutionnels) ou bien réel, calqué aur le modèle américain.

Le prési­ dent Katzir estime que, dans le cadre de ses attributions légales, il a une fonction à remplir en temps de crise et qu'il peut Influer sur .Je style poiiUque du pays.

A en juger par ses prises de position, il parait favorable à un règlement pacifique des conflits lsraélo-arabes, tOt-ce au prix d'importantes concessions.

Savant, Ephraim Katzir.

entend assumer de front ses obligations de chef de l'État et de chercheur scientifique.

Il estime que, dans une démocratie, le contr61e des lnvenUons des chercheurs et .les décisions à prendre appartiennent au gouverne­ ment, mals que les hommes de science portent de gran­ des responsabilités morales dans ce domaine.

Lapsus ou indiscrétion contrôlée, d'ailleurs tout de suite démentis, il est le seul personnage important de l'État qui ait parlé publiquement en 1975, de l'existence d'engins nucléaires en lsrail .

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Voir aussi : IWS, Université hébraique, Weizmann (H.).. »