Küng (Hans)

« gion, Ia guerre et Ia paix, le contrale des naissances, etc. En 1963, dans « I'Eglise en concile *, Hans Kung cons- tate que les reformes qu'il preconisait en matiere de liberte rellgleuse, de relations avec les non-chretiens, et de liturgie, n'onteteque partiellement realisees. 4 La faute que constitue Ia separation des chretiens resulte, selon Hans Kung, des structures exterieures de I'Eglise catholique.

Sur ce theme, it a ecrit « Structures de I'Eglise commente les divergences entre les diverses confessions telles qu'elles sont apparues dans le nouvel eclairage du concile.

Dans « L'Eglise*, Hans Kung precise ses conceptions theologiques en dessinant les grandes lignes d'une- Egllse nouvelle qui chercherait non plus a dominer mais seulement a servir.

En 1971, ii va plus loin et publie Infalllible ? Une InterpellatIon ou its'en prend a l'infaillibilitepontificale, imposante pierre d'achoppement sur Ia route vers I'mcumenisme. 5 C'en est trop, et Ia Congregation pour la Doctrine de la Foi commence a instruire son proces dans le secret de Ia Curie.

Des fuites et des interviews portent I'affaire au grand jour et Rome,' en Wrier 1975, demande au theologien de renoncer a enseigner trois theses :celle ou Kung remplace la notion d'infaillibilite par le concept d'IndefectIbillte ; celle ou it conteste la notion tradition- nelle du maglstere dans I'Eglise ; celle OCJit soutient que des lido non ordonnes peuventconsacrer valable- ment I'eucharistie en cas de necessite.

Soutenu par l'episcopat suisse et allemand, Hans Kiing est cependant autorise, quelques mois plus tard, a poursuivre son ensei- gnement malgre la miss en garde romaine. gion, la guerre et la paix, le contrôle des naissances, etc.

En 1963, dans « l'Église en concile », Hans Kùng cons­ tate que les réformes qu'il préconisait en matière de liberté religieuse, de relations avec les non-chrétiens, et de liturgie, n'ont été que partiellement réalisées.

4 La faute que constitue la séparation des chrétiens résulte, selon Hans Kûng, des structures extérieures de l'Église catholique.

Sur ce thème, il a écrit « Structures de l'Église », où il commente les divergences entre les diverses confessions telles qu'elles sont apparues dans le nouvel éclairage du concile.

Dans « L'Église », Hans Kùng précise ses conceptions théologiques en dessinant les grandes lignes d'une-Église nouvelle qui chercherait non plus à dominer mais seulement à servir.

En 1971, il va plus loin et publie « Infaillible? Une interpellation » où il s'en prend à l'infaillibilité pontificale, imposante pierre d'achoppement sur la route vers l'œcuménisme.

5 C'en est trop, et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi commence à instruire son procès dans le secret de la Curie.

Des fuites et des interviews portent l'affaire au grand jour et Rome,' en février 1975, demande au théologien de renoncer à enseigner trois thèses : celle où Kûng remplace la notion d'infaillibilité par le concept d'indéfectibMité ; celle où il conteste la notion tradition­ nelle du magistère dans l'Église ; celle où il soutient que des laïcs non ordonnés peuvent consacrer valable­ ment l'eucharistie en cas de nécessité.

Soutenu par l'épiscopat suisse et allemand, Hans Kung est cependant autorisé, quelques mois plus tard, à poursuivre son ensei­ gnement malgré la mise en garde romaine.. »