Le cardinal de Richelieu

« Finalement, les habitants de La Rochelle ca­ pitulèrent après un combat qui avait duré un an.

D'autres villes huguenotes tombèrent alors rapidement.

La législation et le conseil royal furent réfor­ més, on institua des intendants pour s'oppo­ ser aux pouvoirs des parlements.

La fiscalité devint écrasante et provoqua des soulève­ ments sévèrement réprimés.

Richelieu encou­ ragea la création d'une marine, le développe­ ment du commerce et celui d'un empire · colo­ nial.

Une autre menace provenait de la maison d'Autriche.

Richelieu tenta par tous les moyens de miner la puissance des Habs­ bourg.

Ouvertement et secrètement, il soute­ nait quiconque était leur ennemi.

En 1629, son ambassadeur Charnacé favorisa des pourparlers à propos d'un armistice entre le roi de Suède, Gustave II Adolphe, et son ne­ veu, qui lui contestait le droit de succession.

Il conclut un traité avec lui et lui promit une aide pécuniaire, ce qui lui permit d'armer des troupes pour combattre les Habsbourg.

Richelieu s'inquiéta lorsqu'il sembla que le roi de Suède désirait conquérir et unifier l'Allemagne.

Cette difficulté fut résolue par la mort de Gustave Adolphe sur le champ de bataille.

La guerre continua néanmoins avec violence.

Bien que Richelieu n'y fût plus pré- Ci-dessus: Le siège de La Rochel­ le.

Richelieu était décidé à briser l'opposition des huguenots .

Il y réussit, après un siège d'un an.

Ci-dessous: Richelieu sur son lit de mort.

Tableau attribué à Phi­ lippe de Champaigne.

sent, il devint clair, lors de la paix de West­ phalie, qu'il avait eu raison.

L'empire des Habsbourg était déchiré, et l'Allemagne le resta pendant plus de deux siècles.

A la mort de Richelieu, la France était au seuil de son siècle d.

or culturel, politique et militaire, qu'on appela le Siècle de Louis XIV.. »