Devoir de Philosophie

Livingstone, David

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Né le 19 mars 1813 à Blantyre, Ecosse. Commença à travailler à l'âge de dix ans dans une usine de coton, autodidacte, très doué et très appliqué. A l'âge de dix-neuf ans, il eut conscience d'une vocation religieuse et fit des stages de médecine à l'Université de Glasgow, afin de devenir missionnaire. Il fut accepté à la Société missionnaire de Londres en 1108 et partit en 1841 au Bechuanaland. En 1849, il commença ses grandes expéditions par la traversée du désert de Kalahari jusqu'au lac Ngami. Il répéta cette traversée en 1850, 1851 et 1853. Pendant son expédition de 1851, il atteignit le Zambèze et, pour la première fois, prit connaissance de la traite des esclaves. En 1853, il remonta le Zambèze à travers le Kasai et descendit jusqu'à la côte atlantique à Loanda. Il retourna ensuite par la même route, en suivant le Zambèze jusqu'à non delta sur l'océan Indien. ainsi il traversa l'Afrique du Sud d'une côte à l'autre et découvrit sur sa route les chutes de Victoria. Sa grande expédition (1858-1864) remonta le Zambèze et le Shire jusqu'au lac Nyassa et ses environs. En 1866, il quitta Zanzibar — sa dernière expédition — pour le lac Nyassa, puis pour le lac Tanganyika. Il put démontrer que le Nil ne partait pas du lac Tanganyika, où il rencontra Stanley en 1871. Dès 1873, il partit à la recherche de la source du Nil jusqu'au lac Bangweulu. Il mourut pendant son expédition, la nuit du 30 avril au 1er mai 1873, à l'intérieur des terres. Son travail de missionnaire en Afrique avait tourné à l'exploration, afin d'étendre son champ d'action. Au cours de ses expéditions, il apprit l'existence des marchés d'esclaves et, en tant que conférencier et écrivain, essaya de soulever l'opinion anglaise et son gouvernement pour que ceux-ci fussent supprimés. Son séjour en Angleterre, fin 1856, fut consacré à la mobilisation de l'opinion contre la traite des esclaves et attira l'attention britannique sur l'Afrique. Livingstone considéra toutes ses activités comme une partie de sa vocation chrétienne. Ce fut un homme de grande foi et d'une grande humanité.

« LIVINGSTONE r8r3-r8;3 DAVID LIVINGSTONE naquit le 19 mars I8rg à Blantyre, sur les bords de la Clyde.

A l'âge de dix ans, il fut placé dans une filature de coton où, à dix-neuf ans, il devint fileur; son salaire lui permit alors de suivre des cours à l'Université de Glasgow.

En 1838, il offrit ses services à la Société des missions de Londres.

De retour à Glasgow, Livingstone obtint, le x6 novembre 1840, sa licence en médecine et chirurgie.

Consacré missionnaire quatre jours plus tard, il s'embarqua, le 8 décembre, à destination de l'Afrique du Sud.

Ce fut un long voyage de cinq mois, dont Livingstone profita pour apprendre à faire des observations lunaires à l'aide d'un quadrant.

A la baie d'Algoa, il débarqua et se rendit de là au poste missionnaire du Dr Moffat, à Kuruman, dans le Bechuanaland, couvrant sept cents milles en char à bœufs.

Le Dr Moffat, se trouvant encore en Angleterre, avait laissé pour le nou­ veau missionnaire des instructions assez vagues.

Cependant, Livingstone se rendit rapidement compte qu'un champ de travail plus intéressant l'attendait au nord, et après un premier voyage de reconnaissance, il finit par s'établir à Mabotsa où, en 1844, il amena sa jeune femme, Mary Moffat.

Mais il se vit bientôt obligé d'en partir et il remonta plus au nord, à Tshonwane.

Une grande sécheresse le contraignit encore à se remettre en route; il se rendit sur les rives du Koloben, où le chef indigène le suivit avec tout le peuple de Tshonwane.

Livingstone ayant pu dès lors se convaincre que l'aridité croissante de cette région d'Afrique et la faible densité de sa population la rendaient peu propre à l'établissement d'un poste missionnaire, il se proposa de continuer à avancer au nord où, lui avait-on dit, les terres étaient meilleures et plus peuplées.

D'autre part, l'attitude politique des Boers interdisait au Transvaal l'activité missionnaire anglaise.

Le rer juin 1849 donc, Livingstone partit avec deux Anglais, Oswell et Murray, à la recherche d'un lac dont on lui avait signalé l'existence; il en fut récompensé par la découverte, au début d'août, du lac Ngami et par la nouvelle qu'au nord, le pays était couvert de forêts, qui le diffé­ rencient complètement de l'aride désert de Kalahari.

Livingstone fit un second voyage vers ce lac en 1850 et, au cours d'un troisième voyage, Livingstone et Oswell découvrirent le Zambèze.

Livingstone était dès lors fermement résolu à explorer cette région de l'Afrique.

Craignant que le climat ne convienne pas à sa femme et à ses jeunes enfants et que les conditions politiques de son ancien poste missionnaire ne soient pas de tout repos, il se rendit au Cap, afin d'y préparer le retour de sa famille en Angleterre.

Il y reçut alors des instructions de l'astronome royal en mis­ sion au Cap, fit ses provisions et, en juin 1852, il partit pour le voyage qui le rendit célèbre dans le monde entier.

Il retourne d'abord à son ancien poste missionnaire à Koloben, puis il se rend au chef-lieu du Makololo où, durant un mois, il organise ses derniers préparatifs.

De cette ville (Lin yan ti), Livingstone va explorer le Liambai, lit principal du Zambèze; il en suit les rives sur une certaine distance et constate que le pays, malsain, ne se prête pas à l'établissement d'un poste de missions européen.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles