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Madame de Sévigné

Publié le 17/01/2022

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Marie de Rabutîn-Chantal, marquise Née en : 1626 Morte en : 1696 Famille : Orpheline à 7 ans, originaire de la Bourgogne, elle est élevée par son oncle, Christophe de Coulanges, abbé de Livry. Études : Son oncle la confie à des maîtres distingués, Chapelain et Ménage. Elle apprend notamment l'italien, l'espagnol et le latin. La tendresse maternelle Elle se fait remarquer dans le salon précieux de l'hôtel de Rambouillet. 1644 : Mariage avec le marquis Henri de Sévigné, infidèle et dépensier, qui meurt en duel en 1651. Mme de Sévigné se retrouve veuve à 25 ans avec deux enfants et une situation financière précaire. Elle se retire dans un château en Bretagne, puis revient à Paris où elle fréquente à nouveau l'hôtel de Rambouillet. Elle se consacre à ses enfants, négligeant les occasions de se remarier. Elle apprend elle-même à sa fille le latin et l'italien. 1669 : Sa fille épouse le comte de Grignan et le suit en Provence où il est gouverneur. La séparation est très douloureuse pour la mère et la fille qui vont s'écrire presque journellement. Mme de Sévigné se rend à Grignan (près de Valence), chez sa fille, à trois reprises. Elle meurt lors du troisième séjour en 1696. Œuvre On a conservé de Mme de Sévigné environ 1 500 lettres, de 1655 à sa mort. À partir de 1671, c'est surtout à sa fille qu'elle écrit presque chaque jour. Certaines lettres sont publiées dès 1697. Sa petite-fille, Pauline de Simiane, donne une première édition de l'ensemble des lettres au XVIIIe siècle. Une édition plus complète encore paraît en 1862-1867. Intérêt Pendant le xvii et le XVIIIe siècle, les lettres de Mme de Sévigné servent de modèle pour tous les épistoliers, c'est-à-dire les auteurs de correspondances.

Pour nous aujourd'hui, ces lettres sont à la fois une chronique de la société et des événements du temps et l'expression personnelle d'une femme attachante et spirituelle.

 

« Madame de Sévigné Une chronique mondaine sous le Roi-Soleil 1626-1696 Née à Paris, au Marais, orpheline à 6 ans, élevée avec soin et bonheur par sa famille maternelle, les Coulanges, ayant reçu les leçons d'excellents maîtres comme Ménage et Voiture, Marie de Rabutin-Chantal est riche, intelligente et belle.

Elle épouse, à 18 ans, le Breton Henri de Sévigné, chevalier et marquis.

Veuve à 25 ans, elle quitte le manoir des Rochers, près de Vitré, et s'installe à Paris avec ses deux enfants, Françoise­ Marguerite et Charles de Sévigné.

Elle fréquente les salons «précieux» et se lie d'amitié avec des frondeurs célèbres comme La Rochefoucauld et le cardinal de Retz.

Plus tard, elle fréquente d'autres grands personnages proscrits par le pouvoir, le surintendant Fouquet, le ministre Pomponne, Bussy-Rabutin, auxquels elle reste courageusement fidè­ le.

Elle ne hante pas la cour -ce «pays-là» -, mais ne «politique» pas vraiment; si bien que sa vie de grande dame s'écoule sans drame jusqu'à «. »

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