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MARGUERITE DE VALOIS, dite la Reine Margot

Publié le 22/03/2012

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valois

 

(14 mai 1553-27 mars 1615)

Reine de Navarre.

 

Fille du roi Henri IIF098 et de Catherine de MédicisF099, elle doit épouser le huguenotK025 Henri de Navarre afin que leur mariage tienne lieu de symbole de réconciliation entre catholiques et protestants. Quatre jours après leurs nocesO818, ce symbole est noyé dans le sang de la Saint-BarthélemyS07. Henri IIIF110 son frère la chasse de la cour, moins parce qu’elle y multiplie les liaisons amoureuses qu’à cause de ses intrigues avec les partisans de la LigueK114. Elle se retire à Nérac où elle tient une cour. Mais, bientôt, c’est le roi Henri IV son mari qui ne tolère plus ses infidélités. Dix-huit ans, la reine demeure enfermée au château d’Usson. Lorsqu’elle en sort en 1605, elle a consenti six ans plus tôt, en 1599, à ce que son mariage soit annulé par le pape. Lorsqu’elle revient à Paris en 1605, elle n’a plus aucun rôle. 

 

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« le brio de sa conversation, son esprit vif prompt à la répartie, séduisent tout autant que sa délicate silhouette .

La reine sans couronne Après avoir voulu la marier à don Carlos, fils de Philippe Il d'Espagne, et au roi Sébastien du Portugal, Catherine de Médicis contraint sa fille à épouser son cousin Henri de Navarre .

Ce rustaud de Béar­ nais ne lui plaît guère, le mariage doit servir une autre cause que celle de l 'amour: tenter de sceller le destin des catholiques et des protestants qui se déchirent .

Passées les noces sanglantes de la Saint­ Barthélemy , le couple , bien mal assorti , tente de faire contre mauvaise fortune bon cœur .

Henri le Béarnais a un temps "calé la voile ", se convertissant au catholicisme .

Margot , elle, refuse tout com­ promis.

Si les horreurs de la Saint-Barthélemy l'ont révol- tée , elle reste cependant fidè­ le à sa foi.

Avec un entêtement qui venant d'une autre ne manquerait pas d' amuser Henri, elle s'est plongée dans les ouvrages de théologie .

Ainsi est-elle fin prête , lors­ qu'elle se rend en Béarn, pour argumenter savamment et croiser le fer de la controverse avec les ministres réformés .

En effet, en 1583, suspectée par le roi son frère d' avoir intrigué avec la ligue des ultra­ catholiques (certains même lui prêtent une liaison avec Henri de Guise, leur chef).

Margot a été chassée de la cour et est partie rejoindre Henri, son mari, à Nérac en Navarre .

Après quelques années pas­ sées à la cour d'Henri à Nérac, dans le Lot-et-Garonne, Mar­ got , lassée des querelles conjugales et politiques, sus­ pecte aux yeux des siens comme à ceux des protes­ tants, mène une vie errante, de château en château .

En 1587, Margot, l'éternelle ga­ lante et séductrice, est pla­ cée en résidence forcée à ~E DITI ONS ~ ATLAS Usson, en Auvergne, où elle mène une vie désordonnée à l'excès .

Comme le lui suggère Brantôme , elle prend la plume et rédige ses Mémoires .

En 1599, n'ayant pu donner d'hé­ ritier à la couronne , elle consent au divorce .

Ce n'est qu'en 1605 qu'elle est autori­ sée à regagner Paris d'où elle avait été chassée .

À la mort d'Henri Ill son frère , son mari Henri monte sur le trône sous le nom d'Henri IV ; mais Mar­ got , elle, reste en punition, près de vingt ans dans son château d'Auvergne .

Henri ne supporte plus les infidélités de celle qui n'a même pas pu lui donner un héritier ! Celle que Ronsard proclamait "des divines beautés le patron éternel" s'éteint le 27 mars 1615 , laissant les Parisiens orphelins de son charme .. »

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