Masmoudi (Mohamed)

« nationale et nommé, en novembre 1959, secrétaire d'État à l'Information.

C'est encore à cause du même journal, devenu cc Afrique Action "• qu'il perd son poste en octo­ bre 1961, après avoir été accusé d'être l'auteur d'un article contre cc le pouvoir personnel " du président Bourguiba.

4 Cette nouvelle disgrâce dure trois ans, durant les­ quels Mohamed Masmoudi développe ses propres affaires.

Réhabilité au Congrès de Bizerte, en octo­ bre 1964, il est une nouvelle fois nommé ambassadeur à Paris, en février 1965, et a pour tâche de normaliser les relations entre la France et la Tunisie, gravement compromises à la suite de la nationalisation des terres des colons.

Il accomplit cette tâche avec un certain suc­ cès durant les cinq années qui suivent, fort de l'estime du général de Gaulle qu'il était allé voir à Colombey, en février 1958, pour le presser d'intervenir dans le règle­ ment de la guerre d'Algérie.

5 L'échec de la politique économique de Ben Salah et son éviction du pouvoir permettent à Mohamed Masmoudi et à ses partisans de reprendre l'offensive en faveur du libéralisme économique et de la démocratisa­ tion politique.

Nommé secrétaire général adjoint du Parti socialiste destourien dès novembre 1969, sa parti­ cipation au nouveau gouvernement ne fait que confirmer le changement d'orientation du régime bourgulblste.

Mais, en janvier 1974, il prend l'initiative de promouvoir le pro­ jet de fusion entre la Tunisie et la Libye, et c'est à nouveau le limogeage et la disgrâce qui s'inscrivent dans la luHe pour la succession d'ores et déjà ouverte du président Bourguiba.. »