Maurice Scève
Publié le 17/01/2022
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Né à Lyon d'une famille de la grande bourgeoisie, Maurice Scève connaît le latin, le grec, l'espagnol et l'italien. De 1522 à 1530, il fait sans doute retraite dans un monastère. En 1534, il revient à Lyon, fréquente des humanistes. Dès 1536, il commence à être célèbre. Il fait alors la connaissance de Pernette, bientôt mariée au sieur Du Guillet. Il compose pour elle un recueil de vers. Délie (paru en 1544). Il reste ensuite à l'écart des appels de la Pléiade. De 1550 à 1555, il fréquente le salon de Louise Labé.
Délie
Délie est la grande œuvre de Maurice Scève. C'est un recueil de 449 dizains (strophes de 10 vers), illustrés par 50 emblèmes (dessins symboliques). Il y chante son amour auprès d'une maîtresse inaccessible, idéalisée sous le nom de Délie. Sous l'influence du platonisme, il rêve d'une union des âmes. Refoulant son désir, Scève cherche par cet amour l'accès à la vertu.
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