Méir (Golda)

« 4 Des frictions avec le premier ministre Levi Echkol Ia font se retirer, en 1966, du gouvernement pour assumer les fonctions de secretaire general du parti Menai.

Quand, en janvier 1968, son parti fusionne avec deux autres formations socialistes pour constituer le peril du Travail, elle dernissionne en raison de la pression exercee sur Ia vieille garde u par son aile droite (ex-parti Rafi, dirige par Moshe Dayan et Shimon Peres).

En Wirier 1969, a la mort de Levi Echkol, et pour eviler une crise gouver- nementale, le pouvoir est confie a Golda Meir, consideree bien a tort, comme un premier ministre de transition. Elle appuie son premier cabinet sur Ia coalition tradi- tionnelle autour du part' du Travail.

Apres les elections d'octobre 1969, et pour donner une 44 base nationale a toute decision decoulant des pourparlers merles par les Etats-Unis avec Israel et les pays arabes, Golda Melt' accepts six ministres du Gahal (bloc de droite) dans son gouvernement. 5 Soucieuse de preserver l'union nationals, Golda Melt* est amenee a adopter une position mediane entre annexionnistes et partisans de Ia negociatlon, entre partis religieux et partis laiques (bien qu'elle soit !Mutat anticle- ricale).

Elle demeure toutefois tits forme au sujet du conflit israelo-arabe :mefiance envers Ia garantie des grandes puissances, negociations directes avec les pays arabes menant a Ia delimitation en commun de frontieres sores et reconnues, rejet total de l'OLP (Organisation de Liberation de Ia Palestine).

Cependant, la guerre du Kippour met en question son jugement.

L'opinion publi- que conteste immobilismequ'elle appelait hier fermete H.

La carence du pouvoir est tells que Golda Meir consent a former un gouvernement minoritaire en Wrier 1974, mais abandonne en avril au profit d'itshak Rabin, et se contente d'un role d'egerie depuis 1974. 4 Des frictions avec le premier ministre Lévi Echkol la font se retirer, en 1966, du gouvernement pour assumer les fonctions de secrétaire général du parti Mapaï.

Quand, en janvier 1968, son parti fusionne avec deux autres formations socialistes pour constituer le parti du Travail, elle démissionne en raison de la pression exercée sur la " vieille garde " par son alle droite (ex-parti Rafi, dirigé par Moshé Dayan et Shimon Pérès).

En février 1969, à ta mort de Lévi Echkol, et pour éviter une crise gouver­ nementale, le pouvoir est confié à Golda Méir, considérée bien à tort, comme un premier ministre de transltl.on.

Elle appuie son premier cabinet sur la coalition tradi­ tionnelle autour du parti du Travail.

Après les élections d'octobre 1969, et pour donner une cc base nationale " à toute décision découlant des pourparlers menés par les États-Unis avec lsraêl et les pays arabes, Golda Méir accepte six ministres du Gahal (bloc de droite) dans son gouvernement.

5 Soucieuse de préserver l'union nationale, Golda Méir est amenée à adopter une position médiane entre annexionnistes et partisans de la négociation, entre partis religieux et partis laïques (bien qu'elle soit plutôt anticlé­ ricale).

Elle demeure toutefois très ferme au sujet du conflit israélo-arabe : méfiance envers la garantie des grandes puissances, négociations directes avec les pàys arabes menant à la délimitation en commun de frontières sûres et reconnues, rejet total de I'OLP (Organisation de Libération de la Palestine).

Cependant, la guerre du Kippour met en question son jugement.

L'opinion publi­ que conteste l' cc immobilisme " qu'elle appelait hier cc fermeté "· La carence du pouvoir est telle que Golda Méir consent à former un gouvernement minoritaire en février 1974, mais abandonne en avril au profit d'ltshak Rabin, et se contente d'un rôle d'égérie depuis 1974 .. »