Murray (Lionel)

« ou arrêter une grève), est confronté avec des problèmes délicats : ses relations avec Je gouvernement, ses liens particuliers avec le Parti travailliste, ses rapports avec la base et les délégués syndicaux.

Vic Feather resserra les liens avec le Parti travailliste.

La position .

de Len Murray est proche de celle de son prédécesseur, avec plus de nuances.

Il constate une " identité de vues et de buts " avec celui-ci, mais se montre plus réservé quant à une éventuelle tactique électorale du TUC.

5 Adversaire du Marché commun, Len Murray préconise à ce sujet une attitude voisine de celle du général de Gaulle, mettant l'accent sur les différences entre nations et approuvant une certaine coopération qui " ne nous subordonne pas à quelque plus petit dénominateur com­ mun international"· Il est opposé aux lois restrictives sur le travail, mais favorable à des lois étabÜssant des rela­ tions positives entre employeurs et employés.

A l'intérieur du TUC, Len Murray rencontre certaines résistances sur­ tout de la part des deux puissants leaders syndicalistes de gauche, Jack Jones et Hugh Scanlon.

6 En 1975, après la chute du gouvernement conservateur, au beau milieu d'une Inflation galopante, Murray accepte de respecter un contrat social proposé par les travaillistes , qui engage les syndicats à modérer leurs revendications.

Le plan d'austérité a eu pour effet de réduire volontaire­ ment le niveau de vie des travailleurs de 15% (événement sans précédent dans l'histoire du syndicalisme) .

Il ne sera que partiellement et difficilement reconduit à partir de septembre 1977.

Len Murray affronte aujourd'hui une opi­ nion publique qui estime que le TUC a acquis un pouvoir beaucoup trop grand ces dernières années.

En mai 1978, c'est le candidat modéré Terry (Terence) Duffy qui l'em­ porte largement sur son rival marxiste à la tête du syndi­ cat de la métallurgie, I'AUEW .. »