Nabuchodonosor

« courait vers l'Euphrate le long du palais royal et des temples importants.

Un grand nombre de portes et de murs étaient recou­ verts de carreaux émaillés représentant des animaux.

Nabuchodonosor fit construire son palais autour de cours intérieures et aména­ gea sur les toits des terrasses et des jardins.

Ces "jardins suspendus" furent appelés plus tard par des voyageurs grecs ''une des sept merveilles du monde" .

Pour la première fois, en 576 av.

J.-C., Na­ buchodonosor abandonna le luxe et la ma­ gnificence de Babylone, pour aller combattre les Egyptiens à proximité de leurs terres.

On ne sait rien de l'expédition du combat, car on ne possède que peu de comptes rendus des dernières années de ce règne.

L'Ancien A gauche: Cette image extraite d 'une bible française du XIVe siè­ cle montre Nabuchodonosor tan­ dis qu'il mange de l'herbe .

Dans le livre de Daniel, on peut lire que le roi "fut chassé de chez les hom­ mes et se mit à manger l'herbe comme les boeufs ", sans doute comme punition de son idolâtrie .

Nabuchodonosor est souvent cri­ tiqué dans l'Ancien Testament, à tort, semble - t-il, car ce fut un souverain habile.

A droite : Le rêve de Nabuchodo­ nosor.

Le roi avait rêvé qu'il avait vu un arbre, dont la tête touchait au ciel.

Un saint vint du ciel, qui donna l'ordre d'abattre l'arbre.

Interprétant ce rêve , Daniel pro­ phétisa que le roi serait détrôné et lui donna le conseil "d'aller sept fois manger de l'herbe, tout com­ me les boeufs", jusqu'à ce qu'il reconnat que Dieu était le vrai souverain du royaume des hom­ mes .

A droite : Le peuple se lamentant sur les ruines de Jérusalem, gra­ vure de Gustave Doré.

De tous ses Etats vassaux, Nabuchodonosor eut le plus de difficultés avec la Judée.

En 600av.

J.-C., elle se ré­ volta contre la domination baby­ lonienne, et à nouveau en 588 .

Cette fois, Nabuchodonosor pilla Jérusalem, capitale de la Judée, et emmena la plupart des habitants en captivité .

Ci-dessous: Peut-être la plus célè­ bre représentation du souverain babylonien La Folie de Nabucho­ donosor, du peintre, poète et vôyant anglais William Blake.

La fohe de Nabuchodonosor étâit sans doute un mythe .

Testament raconte qu'il devint rou, mais nous n'en avons pas de preuves.

On estime plus plausible qu'il administra sérieusement son royaume jusqu'à sa mort.

Ce royaume, pour lequel il s'était tellement battu, ne sub­ sista pas longtemps après lui.

Ses successeurs étaient trop faibles pour endiguer la puissan­ ce grandissante des Perses, à l'est.

Quelques années plus tard, Babylone fut de nouveau soumise à une domination étrangère, et fit partie du royaume perse.. »