Devoir de Philosophie

Niemöller (Martin)

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

 La Croix de fer en 1916 et le prix Lénine de la paix en 1967, les seules distinctions publiques reçues par le pasteur Martin Niemôller, marquent les positions extrêmes du développement de sa conscience politique. Nationaliste jusqu'à la République de Weimar, pacifiste après la défaite de 1945, il a vécu et souffert d'une manière exemplaire l'histoire de l'Allemagne au XXe siècle. A 84 ana; s'il n'a plus de fonctions officielles, il reste l'un des sages que les Églises consultent dans les moments délicats....

« dont it est un des six presidents de 1961 a 1968.

II prend ensuite sa retraite a Berlin et est remplace a l'EKD par le pasteur Heinz-Joachim Held. 4 Le pacIfisme du pasteur Niernoller se fonde essentiel- lement sur des positions theoiogiques.

Le chretien, selon lui, dolt assumer la responsabilite des faits politiques, car le salut d'autrui s'y trouve toujours mis en question.

En consequence, Ia theologie de Niemoller echappe a tout jugement purement politique.

Elle lui a permis de soutenir des positions fres opposees qui lui ont valu i'etiquette de nationaliste aussi bien que celle de « communiste a.

Ainsi, it a condamne les proces de denazification.

A son avis, ceux-ci favorisaient le pharisaisme et empechaient une veritable penitence.

D'autre part, il a preconise la detente entre les systemes antagonistes en denoncant tout ce qui pouvait mettre en danger la paix mondiale : l'arme- ment atomique, Ia remilitarisation de l'Allemagne, l'extre- misme anticommuniste et Ia guerre au Vietnam. 5 Devant l'hostilite des milieux conservateurs en Alle- magne federale, Martin Niemaller a subi un echec sur le plan politique, d'autant plus que les Eglises, coincees entre Ia CDU et Ia SPD (qui se partagent en 1976 l'electorat chretien)se cantonnent dans une pseudo- neutralite centriste.

Son humanisme universe! et chretien (« Dieu n'est pas l'ennemi de mes ennemis a) a cepen- dant effrite la position dominante, reactionnaire et auto- satisfaite.

Ainsi, en 1967, le a pasteur rouge * part pour le Nord-Vietnam, accompagnepar lepresident des oeuvres caritatives de l'Eglise catholique allemande.

Si, depuis lors, sa voix ne se faitplus guere entendre publiquement, ii est toujours consults par leComite central du COE a Geneve et a participe a l'assemblee du COE a Nairobi en aoQt 1975. dont il est un des six présidents de 1961 à 1968.

Il prend ensuite sa retraite à Berlin et est remplacé à l'EKD par le pasteur Heinz-Joachim Held.

4 Le pacifisme du pasteur Niemôller se fonde essentiel­ lement sur des positions théologiques.

Le chrétien, selon lui, doit assumer la responsabilité des faits politiques, car le salut d'autrui s'y trouve toujours mis en question.

En conséquence, la théologie de Niemôller échappe à tout jugement purement politique.

Elle lui a permis de soutenir des positions très opposées qui lui ont valu l'étiquette de nationaliste aussi bien que celle de « communiste ».

Ainsi, il a condamné les procès de dénazSfication.

A son avis, ceux-ci favorisaient le pharisaïsme et empêchaient une véritable pénitence. D'autre part, il a préconisé la détente entre les systèmes antagonistes en dénonçant tout ce qui pouvait mettre en danger la paix mondiale : l'arme­ ment atomique, la remilitarisation de l'Allemagne, l'extré­ misme anticommuniste et la guerre au Vietnam.

5 Devant l'hostilité des milieux conservateurs en Alle­ magne fédérale, Martin Niemôller a subi un échec sur le plan politique, d'autant plus que les Églises, coincées entre la CDU et la SPD (qui se partagent en 1976 l'électorat chrétien) se cantonnent dans une pseudo­ neutralité centriste.

Son humanisme universel et chrétien (« Dieu n'est pas l'ennemi de mes ennemis ») a cepen­ dant effrité la position dominante, réactionnaire et auto­ satisfaite.

Ainsi, en 1967, le « pasteur rouge » part pour le Nord-Vietnam, accompagné par le président des œuvres caritatives de l'Église catholique allemande.

Si, depuis lors, sa voix ne se fait plus guère entendre publiquement, il est toujours consulté par le Comité central du COE à Genève et a participé à l'assemblée du COE à Nairobi en août 1975.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles