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Orson Welles

Publié le 22/02/2012

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Un jour un homme salue Orson Welles et comme il se doit lui pose la question : " How do you do ? ". Et Welles de répondre : " Very Welles, thank you... ". Orson Welles ne cesse pas cinéaste, d'être Orson Welles. D'emblée, en 1941, il donne un chef-d'oeuvre Citizen Kane. En 1966 Falstaff est un autre chef-d'oeuvre. Réalisateur Orson Welles ne sait pas faire quoique que ce soit d'autre... The Magnificent Amberson (La Splendeur des Amberson) de 1942, The Lady from Shangaï (La Dame de Shangaï) de 1948, Confidential Report (Monsieur Arkadin) de 1956, Touch of Evil (La Soif du mal) de 1957 suffisent à le prouver. La construction du récit dans chacun des films, l'usage qui y ait fait du décor, la puissance des ombres et lumières, l'ampleur des mouvements de caméra qui deviennent des séquences ne cessent pas de montrer de plan en plan, de bobine en bobine, la richesse d'invention cinématographique dont Welles est capable en dépit de ses producteurs.

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« Né en 1915 dans le Wisconsin d'un père ingénieur et d'une mère pianiste, élevé dans un milieu intellectuel etartistique, Orson Welles est un enfant prodige.

En 1931, il débute au théâtre de Dublin comme acteur professionnel ;six ans plus tard, il fonde le Mercury Theatre et commence ses mises en scène de Shakespeare.

De 1938 à 1940, ilanime de nombreuses émissions de radio et déclenche une panique aux États-Unis en 1938 par son adaptation de LaGuerre des mondes de Wells.

Il réalise Citizen Kane en 1941.

Dès lors, outre la rédaction de livres (tel MonsieurArkadin), son temps se partage entre son métier d'acteur — il joue une centaine de rôles — et ses activités decinéaste.

S'il reste fidèle à Shakespeare en réalisant Macbeth (1948), Othello (1952), Falstaff (1966), il tourneégalement La Splendeur des Amberson (1942), La Dame de Shanghaï (1948) et Le Procès en 1962.

Il meurt en 1985à Hollywood.

Considéré comme le fondateur du cinéma moderne, Orson Welles laisse une oeuvre caractérisée par ladémesure et le mépris des normes.RésuméUn matin, à son réveil, Joseph K.

est arrêté par deux inspecteurs délégués sans aucun mandat.

Il est interrogé parun brigadier sans que la raison de son arrestation lui soit dévoilée.

Malgré tout il est libre de se rendre à son travail.Le soir, à son retour de la banque, il discute avec sa logeuse.

À l'arrivée de Mlle Bürstner, il s'excuse dudérangement causé le matin.

Il l'embrasse et se retire.Essayant vainement de correspondre avec Mlle Bürstner, K.

assiste le dimanche suivant au déménagement deMontag qui vient s'installer chez sa voisine.

K.

entre dans la chambre de celle-ci en son absence.Par un coup de téléphone anonyme, K.

apprend qu'il doit se rendre à un interrogatoire le dimanche suivant.

Ignorantl'heure et le lieu exacts d‘ti rendez-vous, il erre longtemps.

Le juge se trompe sur son identité.

K.

se lance dans tinréquisitoire contre la justice.

La laveuse et l'étudiant créent une diversion ; K.

est mis à l'index et défie le juge.Une semaine plus tard, il retourne au tribunal et s'entretient avec la femme de l'huissier.

K.

a accès au livre de loisqui porte des dessins obscènes.

La laveuse tente de le séduire tout en lui révélant ses relations avec l'étudiant et lejuge.

K.

discute avec l'huissier et aperçoit dans la salle d'attente un grand nombre d'accusés.

Aux archives, K.

estpris d'un malaise et peine à regagner la sortie.Un soir, K.

découvre, à proximité de son bureau, un débarras dans lequel deux inspecteurs sont fouettés.

Il essaieen vain de soudoyer le bourreau.

Le lendemain, la même scène se reproduit.À la banque, K.

reçoit la visite de son oncle qui s'inquiète pour l'honneur de la famille.

Il enjoint son neveu de serendre chez un vieil ami à lui, maître Huld.

Une jeune domestique les accueille, précisant que l'avocat est malade.

Cedernier semble intéressé par l'affaire ; Léni, de son côté, appelle K..

Après avoir dévoilé à K.

son étrange main, ellel'engage à faire l'amour.

À la fin, K.

doit subir les remontrances de son oncle.Un jour d'hiver, K., considérant que l'aide de l'avocat est infructueuse, décide de se libérer de lui.

Un industriel luiconseille d'aller visiter le peintre des juges.

K.

se rend sans tarder chez Titorelli, où il est assailli par des gamineseffrontées.

Le peintre lui montre les portraits des juges, puis lui expose les différents jugements possibles.

Selon lui,personne ne peut s'affranchir de la justice.

K., à nouveau sujet au vertige, achète quelques toiles et sortprécipitamment.K.

retourne chez Huld pour lui faire part de sa décision.

Il y rencontre Block, ancien négociant, en procès depuiscinq ans.

Ce dernier lui confie comment il trompe le juge et lui rappelle la séance au tribunal à laquelle il a assisté.Avec l'aide de Léni, Huld humilie Block devant K..Investi d'une mission, K.

doit faire visiter la cathédrale à un client italien qui, après lui avoir donné rendez-vous, neviendra jamais.

Oisif, K.

découvre sur le bas-relief de l'autel une mise au tombeau.

Le prêtre conte à K.

la paraboled'un homme de la campagne qui a attendu toute sa vie aux portes de la Loi.

Alors que K.

prend le parti de cethomme, le prêtre se range aux côtés du gardien.

Il apprend à K.

qu'il fait partie lui-même de la justice.Un an après son arrestation, deux sbires viennent chercher K.

à son domicile.

Ils entament une longue marche quiles conduit hors de la ville.

Avant de mourir, K.

croit apercevoir Mlle Bürstner.

Dans un terrain vague, dépouillé deses vêtements, il est sacrifié sans que rien ne lui ait été révélé.. »

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