Paisley (Ian)

« par Ia police italienne pour esclandre.

En 1966,Ian Paisley arrive a s'introduire dans l'avion qui merlele Dr Ramsey, archeveque de Cantorbery, a Rome, et est refoule 8 l'arrivee.IImanifestera contrela visite du cardinal Marty en Angleterre et contre lareunion, A Windsor, d'une commission pour ('unite des catholiques et des anglicans. 4 Ian Paisley accusel'Eglise catholique d'êtrele Murder du communisme en Mande du Nord.

II justifie son combat contre le movement pour les droits civiques (catholique) en affirmant que celui-ci se propose de detruire l'Ulster et former un Etat marxiste II accuse egalement de subversion marxiste le Conseil o3cumenique des Eglises.

II cherche des appuis aux Etats-Unis, ou les autorites refusent le contact.

Cependant, contre Paisley se dressent, sans succes notable jusqu'en 1976 (si ce n'est I'obtention de Iatreys de Noel en 1974), toutes les hierarchies ecclesiastiques officiellesd'Irlande:angli- cane (archeveque-primat George Simm), presbyterienne (moderateur Temple Lund le), methodiste (president Des- mond Morris), et, evidemment, catholique (cardinal-primat William Conway). 5 Le pasteur Paisley est mete a plusieurs reprises pour avoir dirige des manifestations violentes etinterdites. Ses sorties de prison lui fournissent ('occasion de decla- rations incendiaires, non seulement contre les catho- liques etlepape, mais contre gouvernement de Belfast et celui de Londres, accuses de collusion avec Rome.

Elu auStormont (Parlement deBelfast) en avril 1970, ii l'est egalement au Parlement britannique en juin 1970.

II y represente le Patti democratique unioniste et est soutenu par les organisations protestantes clan- destines, notamment I'UDA (Association pour Ia defense de ('Ulster). par la police italienne pour esclandre.

En 1966, lan Paisley arrive à s'introduire dans l'avion qui mène le Dr Ramsey, archevêque de Cantorbery, à Rome, et est refoulé à l'arrivée.

Il manifestera contre la visite du cardinal Marty en Angleterre et contre la réunion, à Windsor, d'une commission pour l'unité des catholiques et des anglicans.

4 lan Paisley accuse l'Église catholique d'être le fourrier du communisme en Irlande du Nord.

Il justifie son combat contre le mouvement pour les droits civiques (catholique) en affirmant que celui-ci se propose de « détruire l'Ulster et former un État marxiste ».

Il accuse également de subversion marxiste le Conseil œcuménique des Églises.

Il cherche des appuis aux Etats-Unis, où les autorités refusent le contact.

Cependant, contre Paisley se dressent, sans succès notable jusqu'en 1976 (si ce n'est l'obtention de la trêve de Noël en 1974), toutes les hiérarchies ecclésiastiques officielles d'Irlande : angli­ cane (archevêque-primat George Simm), presbytérienne (modérateur Temple Lundie), méthodiste (président Des¬ mond Morris), et, évidemment, catholique (cardinal-primat William Conway).

5 Le pasteur Paisley est arrêté à plusieurs reprises pour avoir dirigé des manifestations violentes et interdites.

Ses sorties de prison lui fournissent l'occasion de décla­ rations incendiaires, non seulement contre les catho­ liques et le pape, mais contre le gouvernement de Belfast et celui de Londres, accusés de collusion avec Rome.

Élu au Stormont (Parlement de Belfast) en avril 1970, il l'est également au Parlement britannique en juin 1970.

Il y représente le Parti démocratique unioniste et est soutenu par les organisations protestantes clan­ destines, notamment l'UDA (Association pour la défense de l'Ulster).. »