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Paul Kruger

Publié le 17/03/2012

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Le prétexte en fut un conflit entre l'autorité anglaise et un Boer qui refusait de payer l'impôt. Les Boers se battirent avec une grande détermination et terminèrent la guerre en trois mois. Le traité de Pretoria restaura en fait l'indépendance de la république. La Grande-Bretagne conserva néanmoins une souveraineté mal définie sur le territoire.

Malgré sa conduite sans finesse, Kruger était un habile médiateur. La plupart des concessions britanniques étaient dues à son action. Il restait tout de même beaucoup de points litigieux, qui indisposaient les Boers.

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« Kruger revint à Londres, où il réussit à con­ clure un traité révisé.

La pieuse communauté des Boers, dont Kru­ ger avait la direction, fut envahie par un af­ flux d'étrangers, surtout des Anglais.

Ils é­ taient attirés par les riches filons d'or, au sud du pays.

Kruger les accueillit avec défiance et traita de la même façon les uitlanders (nou­ veaux immigrants), qui procuraient la plus grande partie des impôts·, bien qu'ils n'eus­ sent· droit qu'aux approvisionnements in­ dispensables.

Un étranger ne pouvait être na­ turalisé sud-africain qu'après un séjour de quatorze ans.

Un grand mécontentement ré­ gnait parmi les étrangers à propos de la poli­ tique économique de Kruger.

En 1894, les uitlanders projetèrent une révolte.

Cette rébellion devait être soutenue par des troupes britanniques sous le commandement de la­ meson, gouverneur de Rhodésie .

Kruger eut vent du complot et se déclara prêt à faire quelques concessions.

Le complot avait semé une nouvelle inquiétu­ de chez les Boers, qui craignaient une reprise du pouvoir par les Anglais.

Le gouvernement sud-africain introduisit des lois qui limitaient la liberté de la presse et la liberté de réunion.

De plus, le gouvernement effectua des achats massifs d'armes.

En mai 1899, une conféren­ ce eut lieu à Bloemfontein, dans l'Etat libre d 'Orange.

Le but était de parvenir à un com ­ promis avec les Anglais, mais la conférence fut un échec.

Kruger fit quelques concessions relatives au droit de vote, point principal du litige .

Mais ce n'était pas suffisant pour con­ tenter les Anglais.

Les deux partis commencèrent à faire des préparatifs de guerre.

Les troupes britanni- A droite; Caricature française anti-anglaise à l'époque de la guerre des Boers .

La légende dit: "Ce monument sera érigé à la gloire de l'Angleterre , éternel champion de la justice et défen­ seur des faibles ." Ci-dessous: Groupe de la police sud-africaine, qui fut créée pour soutenir Kruger pendant la guerre des Boers.

en 1899 .

ques se concentrèrent le long des frontières de la république.

Kruger exigea, en octobre 1899, le retrait des troupes anglaises.

Son ul­ timatum fut purement et simplement repous­ sé.

Deux jours plus tard, la guerre des Boers débutait.

Ce fut une amère expérience pour Kruger que de voir son pays vaincu.

Lorsque les Anglais occupèrent Pretoria, Kruger partit pour l'exil.

Les Boers se retranchèrent dans la gué­ rilla, pendant que Kruger se rendait en Euro­ pe, où de nombreux pays, surtout la Hollan­ de, l'accueillirent en héros.

Cependant, il ne réussit nulle part à obtenir un appui gouver­ nemental.

En 1902, la république d'Afrique du Sud, ainsi que l'Etat libre d'Orange, fu­ rent incorporés à l'empire britannique.

Kru­ ger mourut deux ans plus tard en Suisse.. »

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