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Pavese Cesare Ecrivain italien

Publié le 31/03/2019

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Pavese Cesare Ecrivain italien

* 9.9.1908, Santo Stefano Belbo, Cuneo

 

+ 27.8.1950, Turin

 

Germaniste de formation, il enseigne et traduit (Faulkner, Melville), avant de se lancer dans l'écriture de romans dont le style est marqué par la double influence du néoréalisme américain et du classicisme linguistique. En 1935, l'Italie de Benito Mussolini condamne son attitude antifasciste, ce qui lui vaut deux ans de détention forcée en Calabre. Il n'est reconnu que dans les années 40 (\"Tes pays\", 1941 ; \"Vacances d'août\", 1946 ; \"Le Bel Été\", 1949 ; \"La Lune et les Feux\", 1950 ; \"La mort viendra et elle aura tes yeux\", posthume, 1951). Il obtient même le prix littéraire italien Premio Strega. Les thèmes centraux de ses ouvrages sont les processus sociaux qui marquent la rencontre des cultures citadine et rurale, ou celle du prolétariat et de la bourgeoisie. Collaborateur de la maison d'édition Einaudi, il contribue à la diffusion d'oeuvres d'auteurs étrangers. Il s'intéresse également à la politique et entre au parti communiste en 1945. Lorsqu'il choisit de se donner la mort en 1950, il laisse son journal, publié sous le titre de \"Le Métier de vivre\" (1952), et deux volumes de sa correspondance (1966).

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Pavese Cesare , 1908-1950, né à Santo Stefano Belbo, écrivain italien.

La force de son œuvre réside dans le croisement de deux traditions : d'une part, le classicisme linguistique, voire le lyrisme issu de la tradition italienne d'un Manzoni ; d'autre part, le néoréalisme, adapté de la littérature américaine.

Il fut d'ailleurs le brillant traducteur de Faulkner et de Melville, et contribua, par ses essais et sa position dans la maison d'édition Einaudi, à la diffusion des littératures étrangères. Méditation et solitude. Entre 1935 et 1936, il fut envoyé en détention forcée en Calabre pour raisons politiques et traversa une crise psychologique dont son œuvre porte la trace.

Entamant son journal intime, il élabora des récits méditatifs et nostalgiques publiés plus tardivement ( Tes pays , 1941 ; le Bel Été , 1949 ; Vacances d'août , 1946) et s'orienta vers une poésie métaphysique ( La mort viendra et elle aura tes yeux , posthume, 1951).

Même s'il fut l'un des grands animateurs de la vie culturelle italienne, Pavese demeura l'homme d'une essentielle solitude : chez lui, les relations humaines et en particulier les liens amoureux débouchent sur les heurts et la violence ; la société étouffe sous d'inconciliables cloisonnements (paysans/ouvriers, bourgeoisie/intellectuels), et la vie elle-même ne relève pas de l'évidence mais d'un véritable apprentissage.

Ce n'est pas un hasard si son journal fut publié en 1952 sous le titre de le Métier de vivre .

Mais la solitude constitua aussi un écueil : alors que son récit la Prison (1939) s'affirmait comme antifasciste, alors même que ses amis intellectuels participaient dès 1943 à la Résistance, il se réfugia, seul, dans les collines toscanes afin d'écrire ses Dialogues avec Leuco (1947), œuvre de méditation inquiète d'une grande force et qui lui importait plus que tout, mais qui l'écarta de la lutte politique.

Comme pris de remords, il s'inscrivit en 1945 au parti communiste et écrivit un des plus beaux textes qui soient sur la Résistance ( la Maison dans la colline , 1949).

Son dernier roman ( la Lune et les Feux , 1950) est symboliquement le retour à la terre natale, à la patrie de l'enfance.

Déçu par le parti communiste, déçu aussi par ses échecs sentimentaux et en proie à une très ancienne obsession du suicide, il renonça à son « métier de vivre » dans une chambre d'hôtel à Turin. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Italie - Arts - Littérature Italie - Arts - Littérature - L'engagement en question. »

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