PIERRE LARQUEY Période 1951-1961

PIERRE LARQUEY

Période 1951-1961

NOTICE BIOGRAPHIQUE

La dernière étape de sa carrière, jalonnée par des productions signées Emile Couzinet, Pierre Chevalier, Jean Gourguet, Alfred Rode et Henry Lepage, serait beaucoup plus morne si, d'une part, Clouzot n'avait fait encore appel à lui avec LES DIABOLIQUES et ce film, presque maudit : LES ESPIONS; si, d'autre part, Sacha Guitry ne s'était souvenu de l'acteur des Variétés qui jouait « Un miracle « et « Florestan I, Prince de Monaco «. Guide au château de Versailles d'abord, puis jouant Pierre Broussel qui eut sa part dans le déclenchement de la Fronde (SI PARIS NOUS ETAIS CONTÉ), Larquey devait, dans ASSASSINS ET VOLEURS, dire quelques phrases d'une philosophie souriante prononcées par un vieux pêcheur. Peu de temps avant sa mort qui survint le 17 avril 1962, juché sur un tracteur et figurant un véritable paysan, il avait donné la réplique à Jean Gabin dans une scène du PRÉSIDENT. C'était vraiment un acteur du terroir, et, quand il apparaissait dans un coin de l'écran, on pensait voir apparaître un membre de la famille au même titre que la cousine Marguerite Pierry, la grand-mère Moréno, la tante Dorziat ou le vieux parrain Sinoël. A ce titre, il appartient à la mythologie du cinéma français.