Devoir de Philosophie

Reagan Ronald

Publié le 09/04/2012

Extrait du document

reagan

Républicain, profondément conservateur, il succède au démocrate Jimmy Carter et entreprend de faire sortir les Etats-Unis de l'ère du doute et de leur rendre leur importance internationale. Ancien acteur de cinéma, il sait remarquablement communiquer et choisit un entourage compétent. Son premier mandat est marqué par le succès de la politique monétariste inspirée de Milton Friedman mais aussi par un accroissement des inégalités sociales et par une grande fermeté envers l'URSS. Son deuxième mandat est associé au succès de la politique étrangère, dû essentiellement au changement d'atti-tude de l'URSS sous Mikhaïl Gorbatchev.

reagan

« Grièvement blessé, il en réchappe dans des conditions quasiment mira­ culeuses.

(La balle qui l'atteint passe à quelques millimètres de son cœur.) Remis de ses blessures, Reagan acquiert la conviction que s'il a survécu à l'attentat, c'est que Dieu lui a assigné une mission divine.

A ses yeux, il ne fait nul doute que la providence divine a dévié la balle pour lui permettre de mener à bien sa croisade contre le communisme.

Reagan exècre le communisme qu'il juge contraire à la volonté de Dieu.

D'un optimisme inébranlable, le président américain est convaincu que l'URSS s'effondrera un jour parce que son système économique n'est pas viable.

tl est vrai que Reagan arrive au pouvoir au moment où l'URSS est plongée en plein marasme économique.

En outre, Reagan estime que la liberté finit toujours par l'emporter sur la tyrannie.

Animé par une vision du monde absolument manichéenne, Reagan qualifie l'URSS d'« empire du Mal ».

Lancée en mars 1983, la formule de « l'empire du fvtal », ne relève pas tant d'une propagande politique naïve que d'un manichéisme religieux.

Dès son arrivée au pouvoir, Reagan a accusé l'URSS de recher­ cher« la promotion de la révolution mondiale et d'un monde entièrement communiste.

» Le président américain n'hésite pas à évoquer « une noble cause » en se référant à la guerre du Vietnam.

Selon lui, soit il ne fallait pas y aller, soit il fallait se donner les moyens d'atteindre la victoire : « Notre pays ne doit plus demander à ses jeunes hommes de se battre et de mourir dans une guerre que nous craignons de les laisser gagner.

» Reagan promet que plus jamais les Etats-Unis n'abandonne­ ront lâchement un de leurs alliés comme ils l'ont fait avec le Sud­ Vietnam:« Il n'y aura plus de Taïwan.

Il n'y aura plus de Vietnam.

Il n'y aura plus de trahison, par les Etats-Unis, de leurs amis.

» Viscéralement anticommuniste, Reagan affiche son hostilité à la poli­ tique de détente menée par ses prédécesseurs à la Maison Blanche.

Il renvoie dos à dos la realpolitik de Nixon, politique cynique consistant à chercher des arrangements avec l'URSS afin d'établir un duopole améri­ cano-soviétique, et la politique en faveur des droits de l'homme de Jimmy Carter, dont la consternante naïveté a permis à l'URSS d'avancer ses pions en Afghanistan.

Reagan lance les Etats-Unis dans une croisade contre le communisme, désigné comme l'ennemi à abattre.

Pour la première fois dans l'histoire de la guerre froide, les Etats-Unis vont substituer le refoulement du communisme à son endiguement.

Le budget de la Défense passe de 5 % à 7% du PNB.

tl augmente ainsi de 50% en dollars constants.

De 1981 à 1988, la Défense bénéficie de 2 000 milliards de dollars.

L'armée améri­ caine se dote de nouvelles armes comme le bombardier B 1 et l'avion Awacs, le missile Trident et le missile MX.

La marine acquiert de nouveaux navires de guerre.

Cependant, Reagan ne fait que poursuivre et amplifier la politique de réarmement amorcée par Carter, la dernière année de son mandat.

Pour contrer l'expansion des Soviétiques dans le monde, le gouverne­ ment américain apporte son soutien à tous les mouvements de résis­ tance qui combattent des régimes communistes inféodés à l'URSS.

La. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles