Ruiz-Gimenez (Joaquin)

« preciser et s'accentuer parallelement a celle de I'Eglise. Partisan de l'aggiornamento, 11 est appele a prendre part aux debats du condi° Vatican II et reclame Ia Mode rellgleuse (finalement sanctionnee par la loi organique de 1966) et le pluralisme democratique.

En 1963, 11 anime une tentative d'ouverture en fondant « Cuadernos Depute aux Codes, it votera ensuite contre la loi repressive dite d'ordre public. 4 En 1964, il renonce avec eclat a son siege aux Cortes pour fonder l'aneee suivante ('Union democrate-ehretienno (UDC) qui rejette toute collaboration avec le franquisme. Le regime ('oblige, en 1966, a se demettre de la direction de « Cuadernos » (tirage :47 000 en 1976), mais Ruiz- Gimenez reste proche du groupe de ses animateurs.

II reprend son metier d'avocat pour defendre des adver- saires du regime et des membres des commissions ouvrieres traduits en justice. 5 En 1966, Ruiz -Gimenez signe le manifeste protestant contre Ies atteintes a laliberte d'expression dans la campagne pour le referendum constitutionnel et, en 1969, celui qui reclame la liberte de presse syndicale, l'autori- sation des partls, I'amnistie et Ia revision du Concordat (dont il avait ete jadis ('artisan).

En novembre 1975, lore de la mod de Franco, Ruiz-Gimenez ne sera pas arrete comme d'autres personnalites catholiques pr6nant des transformations sociales et politiques dans la ligne de Justice et Paix.

Mais, isole par le nouveau regime monar- chique, Ruiz -Gimenez volt reduire son audience provisoi- rement.

En 1976, ('UDC coestitue d'ores et déjà I'embryon d'un part) social-chretien dansIa perspective d'une monarchie parlementaire democratique. préciser et s'accentuer parallèlement à celle de l'Église.

Partisan de l'aggiornamento, il est appelé à prendre part aux débats du concile Vatican II et réclame la liberté religieuse (finalement sanctionnée par ta loi organique de 1966) et le pluralisme démocratique.

En 1963, il anime une tentative d'ouverture en fondant « Cuadernos ».

Député aux Cortès, il votera ensuite contre la loi répressive dite d'ordre public.

4 En 1964, il renonce avec éclat à son siège aux Cortès pour fonder l'année suivante l'Union démocrate-chrétienne (UDC) qui rejette toute collaboration avec le franquisme.

Le régime l'oblige, en 1966, à se démettre de la direction de «Cuadernos» (tirage : 47 000 en 1976), mais Ruiz- Gimenez reste proche du groupe de ses animateurs.

Il reprend son métier d'avocat pour défendre des adver­ saires du régime et des membres des commissions ouvrières traduits en justice.

5 En 1966, Ruiz-Gimenez signe le manifeste protestant contre les atteintes à la liberté d'expression dans la campagne pour le référendum constitutionnel et, en 1969, celui qui réclame la liberté de presse syndicale, l'autori­ sation des partis, l'amnistie et la révision du Concordat (dont il avait été jadis l'artisan).

En novembre 1975, lors de la mort de Franco, Ruiz-Gimenez ne sera pas arrêté comme d'autres personnalités catholiques prônant des transformations sociales et politiques dans la ligne de Justice et Paix.

Mais, isolé par le nouveau régime monar­ chique, Ruiz-Gimenez voit réduire son audience provisoi­ rement.

En 1976, l'UDC constitue d'ores et déjà l'embryon d'un parti social-chrétien dans la perspective d'une monarchie parlementaire démocratique.. »