Sapir (Pinhas)

« d'améliorer la structure des investissements et de l'em­ ploi, puis d'encourager la production israélienne destinée à l'exportation.

4 Pinhas Sapir devient secrétaire général du parU du Travail en aoOt 1968 et reste ministre sans portefeuille.

A nouveau aux Finances en octobrè 1969, dans le gou­ vernement de Golda Méir, il accélère le processus de rapprochement entre lsrail et la CEE.

S'élevant contre les homm~ politiques (dont Moshé Dayan) partisans d'une symbiose &.,tre les économies israélienne et cisjorda­ nienne, il combat l'Idée d'annexion de la Cisjordanie et du territoire de Gaza, car il craint le danger démogra­ phique que représente pour Israël, qui veut rester un pays à majorité juive, l'inclusion de plus d'un miiUon d'Arabes dans ses -frontières.

5 De fréquentes visites aux communautés juives dans le monde et notamment aux États-Unis avaient acquis à Pinhas Sapir la réputation justifiée de pouvoir mobi­ liser au maximum les ressources de la diaspora.

D'une intégrité reconnue, il n'a jamais été personnellement impliqué dans les scandales financiers qui ont éclaté en Israël ces dernières années et oil sa « bonne foi d'instituteur" a- été surprise.

C'est le cas, notamment, du scandale de l'Israel Corporation qui a porté, en 1974- 1975, un coup grave à plusieurs sociétés mixtes commè la ZIM, compagnie israélienne de navigation, et entamé la confiance du public jusqu'à ce que le gouvernement Rabin prenne, en 1975, des mesures d'Inspection fiscale extrêmement sévères .. »