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Shlonsky (Avraham)

Publié le 17/01/2022

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Avraham Shlonsky est l'une des figures centrales du développement de la poésie hébralque Israélienne et ses activités d'éditeur, de traducteur, de polémiste, de lyrique populaire, d'auteur de pièces de théâtre et de livres pour enfants, ont donné le ton à la littérature d'une génération entière. Moins traditionnel que Haim Nahman Bialik, Menahem Ussischkin et Saül Tchernikhovsky, il est l'un des rares maitres à penser qui ne soient pas contestés par les jeunes écrivains israéliens d'aujourd'hui....

« (Dans le Cercle,1930), a Be'eleh Ha'iamim » (En ces jours-la, 1930). 4 Au debut des annees 30, sa poesie prend une dimen- sion nouvelle, meditative et existentialiste, evoquant l'an- goisse et Ia solitude de l'homme moderns dans la societe industrialises.

Mais Ia peur, l'alienation et l'horreur susci- tees par Ia fin de cette decennie et les annees 40 reveil- lent en lui les souvenirs des pogroms de son enfance : a Encore aujourd'hui, meme aujourd'hui, quand on frappe a Ia porte, j'aipeur d'ouvrir et de laisser, enter la nuit.

» Mais ii reconcilie la poesie avec le monde dans Berechit Hadacha » (Genese nouvelle, 1947), decouverte de Ia joie simple et sensuelle de la vie. 5 Apres l'independance du pays, Shlonsky reprend les themes de sa jeunesse et exprime le retour au sol reel d'Israel, loin des experiences spirituelles, sans racines, de Ia diaspora.

S'y ajoute une reflexion sur la vie et sur la mon : les « Poemes du long corridor » (1968) decrivent un monde obsessionnel a la Kafka, une aspiration plutet qu'un accomplissement.

Pionnier dans !lime et cherchant toujours Is renouvellement litteraire, Avraham Shlonsky a trouve un nouveau ton dans l'hebreu sepharade, langue peu classique aujourd'hui, mais qui fut d'usage au siècle brillant de Maimonide.

II y trouve un rythme qui suit le !engage de tous les jours, dans une nouvelle phone- tique et une nouvelle accentuation.

Membre de l'Academie hebralque, Avraham Shlonsky est aussi l'un des leaders intellectuele du Mapain et a dirige les delegations israe- Hennes aux conferences du Mouvement mondial de la paix. (Dans le Cercle, 1930), " Be'élèh Ha'iamim " (En ces jours-là, 1930).

4 Au début des années 30, sa poésie prend une dimen­ sion nouvelle, méditative et existentialiste, évoquant l'an­ goisse et la solitude de l'homme moderne dans la société industrialisée.

Mais la peur, l'aliénation et l'horreur susci­ tées par la fin de cette décennie et les années 40 réveil­ lent en lui les souvenirs des pogroms de son enfance : • Encore aujourd'hui, même aujourd'hui, quand on frappe à la porte, j'ai peur d'ouvrir.

et de laisser, entrer la nuit.

• Mais il réconcilie la poésie avec le monde dans "Beréchlt Hadacha ..

(Genèse nouvelle, 1947), découverte de la joie simple et sensuelle de la vie.

5 Après l'indépendance du pays, Shlonsky reprend les thèmes de sa jeunesse et exprime le retour au sol réel d'Israël, loin des expériences spirituelles, sans racines, de la diaspora S'y ajoute une réflexion sur la vie et sur la mort : les « Poèmes du long corridor " (1968) décrivent un monde obsessionnel à la Kafka, une aspiration plutôt qu'un accomplissement.

Pionnier dans l'âme et cherchant toujours le renouvellement littéraire, Avraham Shlonsky a trouvé un nouveau ton dans l'hébreu sépharade, langue peu classique aujourd'hui, mais qui fut d'usage au siècle brillant de Maimonide.

Il y trouve un rythme qui suit le langage de tous les jours, dans une nouvelle phoné­ tique et une nouvelle accentuation.

Membre de l'Académie hébraique, Avraham Shlonsky est aussi l'un des leaders lntellectuelc du Mapam et a dirigé les délégations israé­ liennes aux conférences du Mouvement mondial.

de la paix.. »

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