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Sir Humphry Davy

Publié le 17/01/2022

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Une des premières découvertes de Davy fut un gaz, combinaison d'azote et d'oxygène, appelé de nos jours protoxyde d'azote (N20). Davy, qui accordait une grande importance à la respiration et au goût de matières chimiques inconnues, découvrit qu!! ce gaz avait des propriétés remarquables. La respiration de ce gaz lui procura d'abord une sensation de bien-être. Ensuite, il perdit le contrôle de ses émotions; il se mit tour à tour à rire bruyamment et à pleurer jusqu'à en perdre presque connaissance. La divulgation des effets ...

« .[ 1 û A droit e: La batterie de Dav y et son appar ~il d 'éle ctrol yse.

A g auche: E xemple s de lampe s de sûret é pour mineur s, extrait s de The Collected Work s of Sir Humphry Da vy (Ensemble d es travaux de Sir Humphr y Dav y) A ) lampe de sûreté normale avec manchon en treillis métalliqu e.

C) lampe av ec un cy lindre en cuivre.

D) lampe avec miroir métallique utili sée en cas de concentrations i mportantes de gaz.

J) petite cage en treillis de platin e utili s ée lors­ que la quantité d'air pré sent est insu ffis ante pour provoquer une e x plos ion .

Ci-des sou s: Lampe s de travail p our la min e mise s au point par Da vy.

Peu de temp s aprè s, Dav y isola de la même façon le sodium du sel de soude (carbonate de sodium) et, l'année suivante, le strontium, le calcium, le magnésium et le baryum.

La découverte de tant de métaux nouveau x représentait une contribu­ tion importante au monde de la science et de la technique .

La renommée de Davy comme savant était déjà solidement établie.

En 1812, il fut ano­ bli et s'appela désormais Sir Humphry Davy.

Mais sa plus grande popularité auprès de toutes les couche s de la population vint avec sa décou­ verte (1815) d'une nouvelle lampe pour les mi­ neurs.

Une des causes principales d'accidents mortel s dans les mines, à l'époque, était l'explo­ sion de poches souterraines de gaz, enflammées par les flammes libres des lampes à bougie des mi­ neurs.

Dans la plupart des cas, il s'agissait de mé­ thane, un gaz inodore.

Les mineurs ne remar­ quaient rien de la présence de ce gaz léger, dange­ reux et inflammable, jusqu'au moment où, la concentration étant suffisante, ils se voyaient en­ tourés par les flammes .

Une commission, ayant pour mission d'étudier la sécurité dans les mines, demanda l'opinion de Davy, qui comprit immé­ diatement que le danger était dû à la haute tempé ­ rature des flammes de bougie.

Si la température dégagée par la lampe pouvait se maintenir à un ni ­ veau inférieur à la température d'inflammation des gaz explosifs, il n'y aurait plus d'explosions.

Davy eut enfin l'idée qu'une grande partie de la chaleur pouvait être absorbée par un entourage en treillis métallique .

Les vides du treillis permet­ taient une alimentation suffisante en air pour as­ surer l'entretien de la flamme ; de toute façon, la température à la surface du treillis restait inférieu­ re à la température d'inflammation du méthane et des autres gaz explosifs.

La coloration bleue de la flamme en cas de présence de méthane était un au­ tre avantage important.

De ce fait, les mineurs étaient déjà avertis d'un danger éventuel.

La santé de Davy allait en sens inverse de son fructueux travail.

Son habitude, durant toute sa vie, de respirer et de goûter des substances chimi­ ques inconnues, semble lui avoir été fatale.

A l'âge de trente-trois ans, il était déjà partielle­ ment paralysé.

Il fit quelques voyages en Europe en vue d'amé­ liorer son état.

En 1829, il se décrivit, avec un hu­ mour assez noir, comme "une ruine parmi les rui­ nes" .

Il mourut à Genève le 29 mai de la même année.. »

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