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Sven Anders Hedin

Publié le 20/03/2012

Extrait du document

L'obstination, qui avait soutenu Hedin durant toute sa carrière, le sauva pourtant une nouvelle fois. Résolu à ne pas mourir de soif dans le lit d'une rivière, il se fit violence pour trouver une mare. Il fut récompensé lorsqu'il vit s'envoler un oiseau devant lui et entendit un bruit d'eau. Dans la partie la plus profonde du lit de la rivière, il découvrit une mare large de 20 mètres sur 5. "Dans la nuit silencieuse, je remerciai Dieu de ce miracle", écrira-t-il plus tard. "Je bus et bus encore." Il n'avait pas de gourde sur lui, mais remplit ses bottes du précieux liquide et s'en revint auprès de Kasim pour qu'il fût sauvé à son tour. Les deux hommes allaient ainsi pouvoir survivre.

« se, le turc et le yagatai.

Lorsqu'il eut terminé son travail en juillet 1890, Hedin ne rentra pas en Suè­ de avec les autres membres de la mission, mais de­ meura à Téhéran.

Il avait décidé de se rendre en Asie centrale.

Par Merv, Boukhara et Samar­ kand, il fit route à l'est, vers Kasjgar.

En compa­ gnie de trois cosaques, il atteignit les monts T'ien­ shan et le lac lssyk-Koul.

De là, Hedin entreprit un pèlerinage sur la tombe de Nicolaï Prjevalski, décédé deux ans auparavant à la veille de son cin­ quième voyage.

Hedin revint en Europe, bien décidé à vaincre les énormes difficultés géographiques que l'explora­ tion de l'Asie présentait encore.

Il "brûlait du dé­ sir de s'engager de nouveau sur les chemins de.l'a- Ci-dessus, à droite: Un marché villageois près de Khotan.

A gauche : Une aquarelle de Sven Hedin montrant un de ses campe­ ments de montagne.

A droite : Ce mendiant mongol typique est un des nombreux des­ sins très réussis que l'explorateur fit durant ses voyages .

venture sauvage ...

ne pouvant se satisfaire uni­ quement de fouler des pistes sur lesquelles jamais un Européen ne s'était engagé".

La première grande expédition de Hedin com­ mença en octobre 1893 et était dirigée vers la ré­ gion située entre les montagnes T'ien-shan et Al­ tin Tagh (appelées aussi Ta-ko-pi), enserrées entre le bassin du Tarim et le désert de Takla-makan.

Il explora également le plateau du Pamir, parfois appelé le "Toit du monde".

Là où convergent les monts de l'Hindou Kouch, du T'ien-shan, du Kun-lun et du Karakorum, il essaya, en vain, d'atteindre le sommet du Mustâgh Ata, culminant à 7 433 mètres.

Lorsqu'il s'enfonça plus avant dans le désert de Takla-makan, avec ses énormes dunes de sable et ses vastes étendues sans eau, sa carrière d'explora­ teur faillit s'interrompre de façon prématurée.

La caravane se trouvait à environ 300 kilomètres à. »

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