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Swift

Publié le 08/04/2013

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Au cinéma, les Voyages de Gulliver ont fait l'objet de deux adaptations: une première fois, en 1939 (film de dessins animés) et une seconde fois, en 1960, sous le titre The Three W orlds of Gulliver. Le Journal à Stella est la seule oeuvre de Swift où l'auteur, laissant de côté la satire, se montre sensible et même, parfois, sentimental.

« un grand succès.

Mais la santé de Swift se dégrade, il est atteint de troubles mentaux et, à partir de 1727 , il ne quittera plus sa retraite irlan­ daise.

Son état empire de façon dra­ matique en 1742 et }'écrivain tombe dans une semi-démence jusqu'à sa mort, survenue en 1745.

Une vie privée mystérieuse Portrait d'Esther Johnson (Stella dans l'œuvre de Swift), l'une des trois femmes qui jouèrent un rôle important dans la vie de !'écrivain L a vie sentimentale de Swift reste une énigme : on sait que deux autres femmes, à part Varina, ont été importantes dans sa vie : Esther Johnson, qu'il avait connue lors de son séjour chez sir William Temple, et Esther Vanhomrigh, rencontrée en 1711 à Londres.

Esther Johnson est la fameuse Stella du Journal à Stella et certains prétendent que Swift l'au­ rait secrètement épousée.

Elle meurt en 1728, laissant Swift dans un pro­ fond désarroi.

Esther Vanhomrigh (Vanessa pour Swift), passionnément Sir William Temple (1628-1699), ancien diplomate, chez qui Swift passa une dizaine d'années comme écrits ont surtout effrayé ses contem­ porains par leur violence satirique et leur aspect polémique.

Dans la Bataille des livres, parue en 1704, Swift se bat contre l'hypocrisie, le pédantisme et l'ambition démesurée, autant de vices qui rongent la vie politique du pays.

Un des premiers, Swift s'est rendu compte de la cor­ ruption des institutions publiques et l'a dénoncée par la satire littéraire.

Profondément misanthrope, il a ac­ quis peu à peu la conviction que l'homme était vil et méprisable.

A cet égard, les Voyages de Gulliver, à la fois conte pour enfants et satire im­ pitoyable, brossent un tableau terri­ fiant de la nature humaine.

Swift y dissèque l'homme et la société, cari­ cature les mœurs de l'époque et met au jour les intrigues politiques ; il secrétaire, puis comme lecteur et éditeur des œuvres de son bienfaiteur, tout en poursuivant ses études de théologie nous emmène dans le pays des nains où l'on parodie de manière grotesque la réalité humaine, puis il nous dévoile le pays des géants, où notre réalité est, à son tour, ridiculi­ sée.

Par le biais de l'allégorie, Swift révèle un monde laid et perverti, mais l'on sent per­ cer, derrière la sa­ tire, l'espoir d'un redressement en­ core possible.

En­ amoureuse de }'écri­ vain, vint vivre à Dublin en 1714, mais rejetée violemment par l'auteur quelques années plus tard, elle mourut, brisée par cette rupture, en 1723.

Un maître de la satire V ictime du succès des Voyag es de Gulliver, l'œuvre de Jonathan Swift reste encore méconnue et peu lue.

Ecclésiastique, il a écrit de nombreux traités religieux.

Mais ses NOTES DE L'ÉDITEUR «Swift fut un faisceau de paradoxes -un grand homme. »

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