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Tchang Kaï-chek

Publié le 10/04/2019

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Successeur de Sun Yat-sen

 

Après des études militaires à Tokyo, Tchang Kaï-chek rejoint la Chine en 1911, et participe aux côtés de Sun Yat-sen au renversement de la dynastie mandchoue. Il contribue à la réorganisation du Guomindang à partir de 1918, afin de soumettre le nord de la Chine. Après un voyage en Union soviétique, où il étudie le fonctionnement de l'Armée rouge, Tchang Kaï-chek organise à Huangpu l'armée du Guomindang. Devenu l'homme fort du parti nationaliste après la mort de Sun Yat-sen en 1925, il abandonne le principe de révolution nationale, excluant par là même les communistes. La guerre civile qui s'ensuit entre le Guomindang et communistes ne prend fin qu'en 1949 avec la victoire des communistes et la fuite de Tchang Kaï-chek à Taiwan, où il dirige la République nationaliste.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Tchang Kai-chek 1886-1973 La carrière politique de Tchang Kai-chek, qui a reçu une formation militaire au Japon avant 1911, commence avec l'introduction de la République et se poursuit dans le sillage de Sun Yat-sen, au sein du Guomindang dont il devient le chef après la mort de Sun.

Il occupe alors une position d'influence, non pas seulement parce qu'il se réclame du père de la Chine moderne, mais parce qu'il organise l'armée du Guomindang et qu'il commande l'académie militaire de Whampoa.

Il en profite pour éliminer ses rivaux et pour tenter de briser le parti communiste.

Il remporte, en 1927, un premier succès grâce à l'effet de surprise.

Mais il n'arrête pas la poussée des communistes, avec lesquels il va être en guerre dès lors.

L'histoire de Tchang Kai-chek est celle d'un homme qui, bien que généralissime et chef de gouvernement, doit lutter pour conquérir le pouvoir sur l'ensemble de la Chine.

Il n'y parvient pas.

Pris bientôt entre deux feux, entre les communistes, et les Japonais qui, dès 1937, pénètrent en Chine, il poursuit une politique incertaine qui le conduit, en 1949, à la défaite et au départ pour Formose.

Tchang Kai-chek qui, pendant de nombreuses années, fait figure de héros national ne sera jamais, malgré les accords, un allié sur des communistes dans la résistance aux Japonais.

Bien qu'il ait conduit la guerre pour la libération du territoire, bien qu'il représente la Chine dans la Grande Alliance, il apparaît bientôt comme le chef d'un régime qui n'est révolutionnaire qu'en apparence et qui s'écroule progressivement par l'effet de la nouvelle administration et de la corruption. Mais la dernière année de la guerre civile, le Guomindang et les armées se désintègrent tout autant du fait de querelles internes et de l'incapacité de ses chefs militaires et politiques que par l'action des armées communistes.

Les années passées dès 1949 à Taiwan sont vécues dans l'espoir illusoire de pouvoir un jour retourner en Chine en vainqueur ; Tchang Kai-chek, vieilli, assiste impuissant à la montée triomphale sur la scène politique de la république populaire de Chine et à l'effacement politique de son régime.

À sa mort, Taiwan est isolé sur la scène internationale.. »

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