Devoir de Philosophie

Thiers, Louis, Adolphe

Publié le 29/02/2012

Extrait du document

thiers

Ecrivain et homme politique français né à Marseille et mort à Saint-Germain-en-Laye (1797-1877). Né dans une famille ruinée par la Révolution, il fut boursier du lycée de Marseille. Après avoir été avocat à Aix, il partit pour Paris, y vécut dans les bouges et les hôtels borgnes, puis améliora peu à peu ses relations, collabora au Constitutionnel et fonda Le National. Il était hostile à Charles X; lors des journées de juillet 1830, il prit sur lui de décider La Fayette à mettre sur le trône Louis-Philippe, alla lui-même chercher ce dernier à Neuilly, réussit à le convaincre de ceindre la couronne et le ramena à Paris. Il devint ministre de l'Intérieur en 1832 et se fit remarquer par sa violence (répression de l'insurrection des canuts de Lyon, massacre de la rue Transnonain, à Paris). Longtemps lié à Guizot, il s'en sépara et devint son rival. Parvenu à la présidence en 1836, il gouverna sans programme, ni doctrine. Erudit, brillant orateur, il était d'une extrême vanité. Il redevint président du Conseil de février à juillet 1840. Lors de la révolution de 1848, le roi fit appel à lui pour constituer un nouveau ministère, dans l'espoir d'apaiser ainsi les insurgés. Mais ceux-ci se retournèrent contre Thiers. Il n'en siégea pas moins à l'Assemblée constituante et s'opposa aux idées sociales. Lors des élections à la présidence de la République, il appuya la candidature de Louis-Napoléon, qu'il pensait pouvoir manoeuvrer à sa guise. Il fut cependant arrêté lors du coup d'Etat du 2 décembre et banni. Il erra en Belgique, Angleterre, Italie, Suisse, mais put rentrer dès l'année suivante. Député en 1863 et en 1869, il eut le mérite de s'élever contre l'entrée en guerre de la France, en 1870, et de prédire les malheurs qui en découleraient. Au lendemain du 4 septembre, il fit inutilement une tournée des capitales européennes pour solliciter de l'aide en faveur de la France. Le 17 février 1871, l'Assemblée nationale le nomma «chef du pouvoir exécutif«. Il conclut le Traité de Francfort et écrasa la Commune. Bien que resté monarchiste de coeur, il se rallia à la République par opportunisme. Mais, ayant perdu la confiance de la majorité conservatrice de l'Assemblée, il démissionna en 1873.

thiers

« Louis Adolphe THIERS 1797 -Marseille 1877 -St Germain-en-Laye Avocat puis journaliste, fondateur du «National» (1830), plusieurs fois ministre (1832-1840) sous Louis-Philippe, il devint Chef du parti de l'Ordre (1848-51), s'opposa au ze Empire, puis à la guerre contre la Prusse.

Tout- désigné pour traiter avec les vainqueurs, il fut nommé chef du pouvoir exécutif de la République (1871) mais, par maladresse, provoqua l'insurrection de la Commune qu'il écrasa impitoyable­ ment.

Considéré comme le sauveur de la bourgeoisie républicaine, il redressa la situation financière (1871:73) puis fut battu par une coalition de monar­ chistes menée par Mac-Mahon.

Ce politique fut aussï" un bon historien et écrivit notamment une «Histoire du Consulat et de l'Empire» (1845-1862).

1.

Quelle était sa première profession ? 2.

Quelle insun-ection écrasa-t-il? 3.

De quel roi fut-il ministre? 4.

Est-il aussi connu comme: historien, géologue ou archéologue ?. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles