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Thomas Young, précurseur de Champollion ?

Publié le 03/01/2015

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champollion
Young poursuit en effet des études de médecine à Londres et à Édimbourg, se spécialisant dans l'ophtalmo-logie. C'est à Gâttingen, où il commence un doctorat de médecine, qu'il découvre les travaux de Johann Severin, qui travaille sur le hiératique et pense même avoir décou-vert un alphabet de trente si-gnes. Thomas Young nie l'hy-pothèse. Plus tard, à Cam-bridge, il entreprend une sé-rie d'expériences sur la lu-mière, puis intègre la Royal Society of Science et le Colle-ge of Physicians (médecins). Alors qu'il mène parallèle-ment une carrière médicale et des recherches sur les sons et la lumière, ses collègues le surnomment « le phénomè¬ne ». En 1814, pourtant, il cesse d'exercer la médecine. Qui de Thomas Young ou de Champollion doit être considéré comme le véri-table déchiffreur des hié-roglyphes ? Cette ques-tion, qui a longtemps divisé les partisans de l'un et de l'autre, semble aujourd'hui bel et bien réglée.
champollion

« grands spécialistes de l'épo ­ que ? En premier lie~, m,_ême s'il ne l'admit pas lu1-meme, en s'appuyant sur les travaux de ses prédécesseurs : « Je me crois autorisé à ---- ,.

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,) ~ [ l ,_ - -- considérer ma propre traduc­ tion comme complètement indépendante des ingénieu­ ses recherches d'Akerblad .

» Ignorant le copte, pourta~t considéré comme la voie d'accès directe à l'ancien égyptien, Young !ut.

en fait guidé par son instinct Ll .A' mathématique .

Il instau ­ ra un astucieux système de découpage du texte par classement et com­ paraison des différents signes, grâce à quoi il fit qua ­ tre découvertes importantes : une lecture à tâtons du texte de la pierre de Rosette, la mi ­ se en évidence de la valeur phonétique des signe~ hiéro­ glyphiques, la pa~ente e_~tre les graphies cursives (h1er~­ tique et démotique) et les ~1- gnes hiéroglyphiques, enf1_n le marquage des noms de rois et de dieux par des cartou­ ches, principe déjà énonc~ par d'autres chercheurs •.

qui n'en avaient pas mesure les conséquences.

A l'automne 1814, il fit part de ces résultats à un grand linguiste, Silvestre de _sa_cy, qui fut emballé et cons1dera longtemps Young comme_ l_ e véritable déchiffreur des h1e ­ roglyphes.

Pendant les trois années qui su ivirent, Young, parallèlement à ses r_e~her ­ ches médicales, poursu1v1t ses travaux sur le démotique et se rendit notamment compte du fait que les signes n'étaient pas tous alphabétique~ .

11 en­ tretint aussi à cette epoque une brève correspondance avec Champollion .. »

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