TORRES Camilo

« Torres (Camilo) 211 epuisees.

Le peuple salt qu'il ne reste que la vole des armee.

Le peuple est desespere et dispose a jouer sa vie pour quo la generation prochalne connalsse pas l'esclavage.

Pour que ses enfants, pour lesquels it donne maintenant sa vie, soient instrults, loges, nourris, vetus, et surtout dignes.

Pour qu'ils soient inclopendanb du pou- voir americaln.* 5 Le retentissement de rappel de Camilo Torres est enorme.

A Ia difference de beaucoup de guerilleros latino-americains, Torres savait parlor aux Joules (quand it s'exprimait, les places des vines et des villages etalent pleines) dans un !engage qua cellos-CI comprenatent.

II est vrai que ('adhesion du peuple a son message eta sur- tout due a sa presence et a son aura personnelle.

Par sa mere, it descendait d'un des fondateurs de Ia Republique.

6 Le 15 janvier 1966, Camillo Torres trouve Ia moat dans un engagement avec une patroullle militaire.

Cette wort prematuree prive l'ELN et la Colombie d'une figure pres- tigieuse, qui pouvait cristalliser les aspirations natlonales.

Mais l'influence de Torres, elle, ne fait que commencer : en 1969, cinquante panes colombiens adoptent des theses sociales proches de celles de Camilo, certains prennent le maquis, et reveque de la Wile colombienne de Buenaventura se Minn desormais comme un rebelle ».

De trim nombreux membres du clerge, des etudiants et des intellectuels reprennent a leur facon le message de Camilo Torres, et ce nest pas un hasard si Ia Colombie est actuellement l'un des pays ob la guerilla est Ia plus active.

C'est aussi le pays dont Paul VI choisit en 1968 Ia capitale, Bogota, pour son premier rendez-vous avec les terres a en vole de dechristlanisation 0 de l'Ame- rique latine.

II.

Voir aussi : Colombia, Cuernavaca, Eglise, Guerilleros.

Torres (Camilo) 211 épuisées.

Le peuple sait qu'il ne reste que la vole des armes.

Le peuple est désespéré et disposé à jouer sa vie pour que la génération prochaine ne• connaisse pas l'esclavage Pour que ses enfants, pour lesquels il donne maintenant sa vie, soient instruits, logés, nourris, vêtus, et surtout dignes.

Pour qu'ils soient Indépendants du pou- voir américain.

» 5 Le retentissement de l'appel de Camilo Torres est énorme.

A la différence de beaucoup de guérilleros latino-américains, Torres savait parler aux foules (quand il s'exprimait, les places des villes et des villages étaient pleines) dans un langage que celles-CI comprenaient.

Il est vrai que l'adhésion du peuple à son message était sur- tout due à sa présence et à son aura personnelle.

Par sa mère, il descendait d'un des fondateurs de la République.

6 Le 15 janvier 1966, Camillo Torres trouve la mort dans un engagement avec une patrouille militaire.

Cette mort prématurée prive l'ELN et la Colombie d'une figure pres- tigieuse, qui pouvait cristalliser les aspirations nationales.

Mais l'influence de Torres, elle, ne fait que commencer : en 1969, cinquante prêtres colombiens adoptent des thèses sociales proches de celles de Camilo, certains prennent le maquis, et l'évêque de la ville colombienne de Buenaventura se définit désormais comme un « rebelle ».

De très nombreux membres du clergé, des étudiants et des intellectuels reprennent à leur façon le message de Camilo Torres, et ce n'est pas un hasard si la Colombie est actuellement l'un des pays où la guérilla est la plus active.

C'est aussi le pays dont Paul VI choisit en 1968 la capitale, Bogota, pour son premier rendez-vous avec les terres « en vole de déchristianisation » de l'Amé- rique latine.

► Voir aussi : Colombie, Cuernavaca, Eglise, Guérilleros.. »