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Un grand architecte : Hassan Fathy

Publié le 09/01/2015

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principes mais se heurte au problème du toit, qu'il cher-che en vain à bâtir sans avoir recours au bois. Une voûte en briques de terre pourrait en théorie tenir sans charpente, mais il faudrait alors utiliser la technique, trop complexe et trop coûteuse, des cintres en bois pour la soutenir pendant la construction. Fathy deman¬de aux maçons d'ériger des voûtes sans employer de cin¬tres, mais ils n'y parviennent pas et les toits s'effondrent. Son frère lui signale alors qu'en Haute-Égypte, au-delà d'Assouan, les Nubiens bâtis¬sent des maisons et des mos¬quées à voûtes sans recourir aux cintres. Pour s'initier à leur technique, Hassan Fathy se rend à As¬souan et, dans le premier vil¬lage qu'il visite, découvre l'ar¬chitecture dont il rêvait : « C'était un monde nouveau pour moi, tout un village de maisons spacieuses, jolies, propres et harmonieuses. Pas la moindre trace du pauvre entassement du village égyp¬tien habituel, mais des mai¬sons hautes, simples, propre¬ment couvertes d'une voûte de briques, chaque entrée dé-corée individuellement de merveilleux claustras moulés et découpés dans la boue. Je réalisais que j'étais en train de regarder l'architecture égyp¬tienne traditionnelle. Hassan Fathy (1900-1989), le plus célèbre ar¬chitecte égyptien, a oeu¬vré toute sa vie à amélio¬rer l'habitat de ses com¬patriotes. Et, dans ce des¬sein, il a rénové trois techniques traditionnel les la brique crue, la « voûte nubienne » et la climatisation naturelle.

« principes mais se heurte au problème du toit, qu'il cher­ che en vain à bâtir sans avoir recours au bois.

Une voûte en briques de terre pourrait en théorie tenir sans charpente, mais il faudrait alors utiliser la technique, trop complexe et trop coûteuse, des cintres en bois pour la soutenir pendant la construction .

Fathy deman­ de aux maçons d'ériger des voûtes sans employer de cin­ tres, mais ils n'y parviennent pas et les toits s'effondrent.

Son frère lui signale alors qu 'en Haute-Égypte , au-delà d'Assouan, les Nubiens bâtis­ sent des maisons et des mos­ quées à voûtes sans recourir aux cintres.

Pour s'initier à leur technique, Hassan Fathy se rend à As­ souan et, dan s le prem ier vil­ lage qu' il visite, découvre l' ar­ chitecture dont il rêvait : « C'était un monde nouveau pour moi, tout un village de maisons spacieuses, jolies, propres et harmonieuses.

Pas la moindre trace du pauvre entassement du village égyp­ tien habituel , mais des mai­ sons hautes, simples, propre­ ment couvertes d'une voûte de briques, chaque entrée dé­ corée individuellement de merveilleux claustras moulés et découpés dans la boue.

Je réalisais que j'étais en train de regarder l'architecture égyp­ tienne traditionnelle.

C'était une v1s1on de l'architecture avant la Chute, avant que l'ar­ gent, l'industrie, l'envie et le snobisme n'aient coupé l'ar­ chitecture de ses vraies raci­ nes dans la nature.

» Enthous iasmé, Fathy engage des maçons nubiens et les fait venir à Bahtim.

Sans instru­ ments de mesure, sans bois, armés d'une simple doloire (instrument servant à mélan­ ger la boue) , ils construisent. »

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