Ustinov (Peter)

« Ustinov (Peter) 20 vérité " illustre avec malice les )eux politiques d'une démo­ cratie imaginaire au lendemain d'un désastre militaire.

~ Haut Balcon " étudie les réactions du personnel d'une ambassade d'Allemagne pendant la guerre.

"Romanoff et Juliette " décrit la rivalité Est-Ouest à travers l'idylle contrariée du fils de l'ambassadeur soviétique et de la tillé de l'ambassadeur des .:tats-Unis dans le plus petit pays d'Europe.

" Who's Who en Enfer "• créée à New York en 1974, raconte l'assassinat d'un président des États-Unis lors d'ul'!e visite à Disneyland, et montre combien les Américains sont plus scandalisés par le manque de respect pour Disneyland que par le meurtre de leur chef suprême.

4 Refusant de tomber dans l'acrimonie ou la satire viru­ lente, Ustinov s'en tient à une désinvolture enjouée.

Il enseigne à sourire de tout si ce n'est d'une certaine tendresse humaine, dont rien ne mérite le sac;rifice.

Le goOt elu paradoxe prête à ses pièces une originalité un peu factice, mais que l'absence de prétention de l'auteur rend charmante.

L'invention poétique, les mots d'esprit, la vivacité des dialogues donnent un tour plaisant à des apologues discrets, à une vision superficielle mais cocasse de l'actualité.

5 Ustinov ne dissimule pas qu'li écrit par plaisir.

Il estime que ses pièces appartiennent à la distraction commune tandis que ses nouvelles recherchent ..

un air plus rare "· Selon lui, écrire satisfait la part d'existence que chacun mène à la manière de Walter Mltty, ce héros de James Thurber qui, sur la route quotidienne du bureau, vit imaginairement les actions les plus glorieUses .

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Voir aussi : Billetdoux, Dublllard, Rouuln.. »