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Volney, précurseur de l expédition d’Égypte

Publié le 19/09/2018

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et son manque de rigueur. Il démissionne finalement de sa charge en invoquant le fait qu'on ne peut être à la fois mandaté par la nation et recevoir un salaire de ceux qui l'administrent. Libéré de ses fonctions, il regagne la Corse et publie deux ouvrages consacrés à l'île : Précis de l'état actuel de la Corse et De l'état physique de la Corse, puis en 1793 un traité de morale dans la veine de Pascal et de Condillac intitulé La Loi naturelle ou catéchisme du citoyen français.

 

Fervent partisan de l'esprit républicain, Volney en condamne néanmoins les excès. Son attachement aux girondins lui vaut un emprisonnement qui manque de lui être fatal. Libéré en 1794, il occupe une chaire à l'École normale,

Autodidacte exigeant, Constantin François de Chassebœuf, comte de Volney (1757-1820), marque profondément la fin du XVIIIe siècle. Hanté par la passion des langues et par le désir de découvrir des mondes inconnus, le jeune homme apprend l'arabe avant de voyager en Syrie et en Égypte. Ses descriptions détaillées des pays visités, des peuples et des civilisations vont donner un tour inédit à l'orientalisme déjà ambiant.

 

Constantin François de Chassebœuf naît le 3 février 1757 à Craon, en Anjou, d'un père avocat qui refuse de lui laisser porter son patronyme, Chassebœuf.

« et son manque de rigueur .

Il démissionne finalement de sa charge en i nvoquant le fait qu'on ne peut être à la fois mandaté par la nation et recevoir un salaire de ceux qui l'administrent.

Libéré de ses fonctions, il regagne la Corse et publie deux ouvra­ ges consacrés à l'île : Précis de l'état actuel de la Corse et De l'état physique de la Corse, puis en 1793 un traité de mo ­ rale dans la veine de Pascal et de Condillac i ntitulé La Loi naturelle ou catéchisme du citoyen français.

Fervent partisan de l'esprit républicain, Volney en con­ damne néanmoins les excès .

Son attachement aux giron ­ dins lui vaut un emprisonne ­ ment qui manque de lui être fatal.

Libéré en 1794, il occupe une chaire à l'École normale , où il enseigne l' histoire.

En 1795 , il part pour les États ­ Unis d'Amérique .

Ses disposi­ tions d'espr it sont alors bien différentes de celles qui ava ient présidé à son départ pour l'Orient : « Dans l'an 3, au contraire, lorsque je m'em­ barquai au Havre, c'était avec le dégoût et l' indifférence que donnent le spectacle et l'ex ­ périence de l' injustice et de la persécution .

Triste du passé , soucieux de l'avenir, j'allais avec défiance chez un peuple libre , voir si un ami sincère de cette liberté profanée trouve­ rait pour sa vieillesse un asile de paix dont l' Europe ne lu i offrait plus l'espérance.

» Ami de Benjamin Franklin, Volney reçoit d'abord un ac- cueil chaleureux .

Mais, après l' élection , en 1797, de John Adams dont il avait critiqué le 1 ivre Défense des Constitu ­ t ions des États -Unis, dans Les Ruines, le climat politique le pousse à rentrer en France, où il publ ie Tableau du cli ­ mat et du sol des États-Unis d ' Amérique, ouvrage dans lequel il décrit minutieuse­ ment les vicissitudes de son. »

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