Willy Brandt

« rerft la politique de leur parti en supprimant les séquelles du marxisme et en soutenant la libre économie et les biens particuliers.

En 1964, Brandt devint président de son parti et, en 1966, il forma une coalition avec les chrétiens-démocrates, qui avaient la majorité au Bundestag.

Il fut alors nommé ministre 1 des Affaires étrangères.

Lors des élections de 1 1969, les sociaux-démocrates obtinrent lai majorité des sièges au Bundestag, avec l'aide du parti libéral démocrate, et Brandt devint chancelier.

Il continua à oeuvrer pour l'unité européenne, à laquelle il portait déjà un grand intérêt comme ministre des Affaires étrangères.

Il appuya la demande de la Grande-Bretagne pour son entrée dans la Communauté économique européenne, la C.E.E., demande qu'avait combattue ferme­ ment le général de Gaulle.

Il signa un traité important contre la prolifération des armes atomiques.

Des pourparlers avec les pays de l'Est aboutirent d'une part à une convention qui améliora les relations avec la Pologne et, d'autre part, à un traité de non-agression avec l'Union soviétique.

L'Allemagne de l'Ouest reconnut aussi les frontières alleman­ des contestées, qui avaient été fixées à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Les accords de Berlin, qui furent signés du­ rant son premier mandat de chancelier, pré­ voyaient la libre circulation entre l' Allema­ gne de l'Ouest et Berlin-Ouest.

Un autre trai­ té fut conclu, qui déterminait les relations en­ tre les deux Allemagne, mais maintenait la possibilité d'une réunification future.

Les Ci-dessus: Une mort brutale au mur de Berlin.

Peter Fechter fut abattu dans le dos, tandis qu'il ~entait de fuir l'Allemagne de l'Est .

Fechter n'était plus qu'à quelques m~tres du territoire de Berlin-Ouest, lorsque les gardes fronti~res de l'Est ouvrirent le feu.

Ce jeune homme est l'un (les nombreux Allemands de l'Est abattus par les Vopos, alors qu'ils tentaient de gagner Berlin-Ouest.

sociaux-démocrates et les libéraux démocra­ tes s'unirent de nouveau lors des élections de 1972 et parvinrent à une majorité conforta­ ble.

Brandt continua sa "politique de l'Est" Jurant son second mandat comme chance­ lier; il signa des traités économiques avec l'U.R.S.S.

et la Roumanie, et fut le premier chancelier allemand à visiter lsra~l.

Il se con~ centra surtout sur les problèmes internes, tels que les réformes des impôts, mais il n'obtint pas beaucoup de résultats dans ce domaine, à cause des querelles internes du parti et de la coalition des autres partis.

En mai 1974, Brandt démissionna brusquement de son poste de chancelier, lorsqu'on découvrit que son conseiller G.

Guillaume était un espion est-allemand.

Quelques jours plus tard, Hel­ mut Schmidt devenait chancelier.

Le pays en­ tier fut choqué par la démission de Brandt.

Beaucoup croyaient qu'il pouvait surmonter l'incident et l'encouragèrent à retirer sa de­ mande de démission, mais il refusa.

Son plus grand mérite a été de mettre fin par de nom­ breux traités au contentieux entre la R.F.A.

et le bloc communiste de l'Europe de l'Est.. »