Analyse des 10 premières minutes du film de David Lynch : Mulholland Drive

« du fonctionnement "business" d'Hollywood.

Cependant cela ne rentre pas dans l'étude des dix premières minutes du film. III.

La dualité entre le rêve américain et la chute de l'empire américain Une partie du film peut être interprété comme une critique de l'Amérique entre l'image du rêve américain ou tout semble possible et la réalité qui n'est dirigé que parl'argent et le pouvoir.Plusieurs scènes peuvent être interprétées comme tel.

La joie et l'espoir de Betty, dans ses yeux, quand elle arrive à Los Angeles puis son échec et sa déchéance dansles vingt dernières minutes du film.

La scène ou Adam Kesher ne peux même pas choisir son actrices principale qui lui est imposée par la mafia.

Le fait que CamillaRhodes devient une actrices montante mais il semblerait que cela ne soit pas dû à son talent… Le pré-générique amène cette thématique puisque, comme évoqué précédemment, c'est un concours de Jitterbug qui à amené Diane à venir à Hollywood.

Son visageen surimpression à la fin de cette scène est radieux.

De plus on entend des acclamations en fond.

Cela amène à assimiler cette scène au rêve américain puisque Dianerêve déjà de "Strass et de Paillette" du fait de sa victoire. Le long plan sur la Limousine de Rita nous amène à penser qu'il s'agît d'une personne qui à réussit.

Pourquoi pas dans le cinéma puisque l'on se trouve à LosAngeles? En tout cas malgré cette possibilité, cela ne la protège pas d'une tentative d'assassinat.

A la suite duquel elle perd la mémoire.Elle est passé du statut de star, au statut d'amnésique qui à tout perdu et qui cours après son passé.Cela peut aussi se confirmer par le fait qu'elle court se réfugier sur Sunset Boulevard.

Une des artères les plus chères de Los Angeles où se situe toute l'industrie ducinéma Hollywoodien.

L'amnésique qui à tout perdu se retrouve dans le boulevard qui est symbole de la réussite Hollywoodienne.La scène des policiers peut appuyer la thématique par la nonchalance des deux agents.

En effet ces deux derniers ne semblent nullement intrigués par le fait qu'unpassager (passagère) pouvait se trouver dans la limousine et ait pris la fuite après l'accident.

Cela ressemble à une routine qui les blase.Cela se confirme aussi lorsque Diane engage le tueur.

Ce moment donne l'impression qu'il fait ça tout les jours.

Pour lui c'est une routine. Enfin la dernière scène, celle du Winkies, est le passage type d'une Amérique qui ne veut pas se regarder en face.Dan à besoin de se rassurer en vérifiant qu'un visage qui l'effraie n'existe pas.

Or au moment où il l'aperçoit, il est tellement terrifié qu'il en meurt.

Ce visage n'estpourtant rien d'autre que celui d'un clochard.On peut interpréter ce moment comme la critique d'une Amérique qui refuse de voir sa misère en face, de l'accepter.

Pour elle cela ne peut être qu'un rêve qui ne peutêtre réel.

Et pourtant… IV.

Une critique générale David Lynch nous a livré ici un film ou tout est basé sur la dualité, l'opposition.

Un film schizophrène où tout se passe entre la réalité et son altération par le rêve.Il ne peut y avoir une analyse unique de ce film, du fait principalement que celui-ci ne répond pas à la logique mais à l'irrationnel (notamment des rêves).

Ainsi mesthématiques ne sont pas forcément les plus judicieuses pour l'analyse de ces dix premières minutes.

Mais il m'a paru évident que ce film est une critique d'un systèmeglobal qui s'est perdu lui-même entre ses rêves et sa réalité.

Entre sa grandeur passé et son déclin actuel.. »