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Avec A bout de souffle, Jean-Luc Godard s'engage dans la Nouvelle Vague

Publié le 24/03/2019

Extrait du document

Les débuts cinématographiques de Godard en 1959 marquent l'histoire du cinéma en lui apportant une de ses œuvres maîtresses. Le metteur en scène français se sert de son film comme d'un moyen expérimental pour renouveler le cinéma.

Les grands films de la nouvelle vague

Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg dans A bout de souffle (1959)

Avant ses débuts au cinéma à 29 ans, Jean-Luc Godard est célèbre pour la causticité de ses critiques cinématographiques. Avec Claude Chabrol, François Truffaut, Jacques Rivette et Éric Rohmer, il fustige l'inertie de l'industrie française du cinéma dans la revue spécialisée Les Cahiers du cinéma, référence de tous les passionnés du grand écran. En 1959, disposant d'un tout petit budget, Godard décide de transposer ses idées à l'écran.

 

À bout de souffle raconte l'histoire d'un jeune voleur de voitures, interprété par Jean-Paul Belmondo, qui tue un policier et prend la fuite. Son amie américaine - Jean Seberg -l'aide dans un premier temps à se cacher, puis le livre à la police. Lors d'un échange de coups de feu en pleine rue, il finit par trouver la mort.

 

L'histoire de deux amants voués à l'échec est on ne peut plus conventionnelle, contrairement au travail de Godard. Il s'inspire de la mesquinerie et de la médiocrité d'anciens films hollywoodiens et filme la caméra au poing, tandis que le cadreur Raoul Coutard suit l'action, la plupart du temps en chaise roulante. Godard tourne sur des lieux originaux et procède, au montage, à des coupes brutales dans chaque séquence. Le film gagne ainsi une dynamique jusqu'alors inconnue. Par ailleurs, Godard mise sur la spontanéité et l'improvisation, ne faisant pas apprendre leur texte aux acteurs, mais leur donnant les indications sur l e tournage.

 

Belmondo est un acteur expérimenté qui a tenu des seconds rôles dans de nombreux films. Grâce à ce premier grand rôle, il devient une star internationale du jour au lendemain. Il incarne de façon convaincante la brutalité du petit voyou animé d'un enthousiasme romantique pour son héros Humphrey Bogart, engouement que partage

Godard. Mariene Dietrich salue ainsi l'apparition de Belmondo sur la scène internationale : « Un sang nouveau, un visage nouveau, une vie nouvelle, un érotisme nouveau, une normalité nouvelle pour la bande névrotique des acteurs d'aujourd'hui. »

« Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg dans A bout de souff le (1959) ' Av ec A bout de souffle , Jean ..

Luc Godard s'engage dans la Nouvelle Vague Les débuts cinématogr aphiques de Godard en 1959 marquent l'histoire du cinéma en lui apportant une de ses œuvres maîtresses.

Le metteur en scène français se sert de son film comme d'un moyen expérimental pour renouve ler le cinéma.

A vant ses débuts au cinéma à 29 ans, Jean-Luc Godard est célèbr e pour la causticité de ses critiq ues ciné matogra phiques.

Avec Claude Chabrol, François Truffa ut, Jacques Rivette et Éric Rohmer , il fustige l'inertie de l'ind us­ trie française du cinéma dans la revue spécialisée Le s Cahiers du cinéma, référenc e de tous les passionnés du grand écran.

En 1959, di sposant d'un tout petit budge t, Godar d décide de transp oser ses idées à l'écran.

À bo ut de sou ffle raconte l'his­ toire d'un jeune voleur de voitures, interpr été par Jean-Paul Belmondo, qui tue un policier et prend la fuite.

Son amie améric aine-Jean Seberg - l'aide dans un premier temps à se cacher, puis le livre à la police.

Lors d'un échange de coups de feu en pleine rue, il finit par trouver la mort.

L'his toire de deux aman ts voués à l'échec est on ne peut plus conven­ tion nelle , contra irement au trava il de Godard.

Il s'inspire de la mesqui­ nerie et de la médio crité d'anciens film s hol lywo odiens et filme la camér a au poing, tandis que le cadreur Raoul Coutard suit l'action, la plup art du temps en chaise rou­ lante.

Godard tourne sur des lieux originaux et procède, au montage, à des cou pes brutale s dans chaque séquence.

Le film gagne ainsi une dynamique jusqu'alors inconnue.

Par ailleur s, Godar d mise sur la spontanéité et l'im provisation, ne faisant pas apprendre leur texte aux acteu rs, mais leur donnan t les ind ications sur le tournage.

Belmondo est un acte ur expé­ ri menté qui a tenu des seconds rôles dans de nombreux films.

Grâce à ce premier grand rôle, il devient une star interna tionale du jour au lende­ main.

Il incarne de façon convain­ cante la bru talité du petit voyou animé d'un enthousiasme roman­ tique pour son héros Hum phrey Bogar t, engouem ent que partage Godard.

Mariene Dietrich salue ainsi l'a pparition de Belmo ndo sur la scène internat ionale : « Un sang nouveau, un visage nouveau, une vie nouvelle, un érotisme nouveau, une normali té nouv elle pour la bande névro tique des acteurs d'aujour d'hui.

» Le mett eur en scène français Jean-Luc Godard Bel mondo trouve le par fait complément en l'actrice américaine Jean Seberg : ses mani ères de chatte, le côté fantasque avec lequel elle incarne la compagne d'un voyou et ses cheveux coupés courts évoquent la femme fatale des séries noires des années 40.

Après avoir été impitoya­ blement critiquée à ses débuts dans le rôle principal de Sainte Jeanne d'Otto Preminger (1957), elle a vu sa carrièr e marquer un net ralen tisse­ ment.

La voici désormais réhabilitée.

À bo ut de souf fle stimule la création cinématographique des an nées 60.

Ce film est l'une des œuvres maîtresses de la nouvelle vague.

Son savo ir cinéma togra­ phique encyclopédique permet à Godard d'intégrer tous les styles, de la tragédie au réalisme, en passant par la comédie et le mélodrame, et de l'agr émenter de citations tirées d'a utres films et d'a utres metteurs en scène qu'il connaît bien.

Les grands films de la nouvelle vague 1959 Les Quatre Cents Coups Dans son premier long­ métrage Les Quatre Cents Coups, François Truffaut racont e l'histoire d'un gar çon incompris qui est placé en maison de correc­ tion.

Truffaut veut attirer l'attention des spectateurs adu ltes sur leur respon­ sabilité éducative et sociale.

195 9 Une scène des -:--::--co- ---- -'-1"'9"'5 9.::c Quat re Cents Coups Le Beau Serge Claude Chabrol nous livre un portrait précis d'un oisif fortuné et névro tique.

Son histoire se déroule au sein d'un groupe d'étudiants, dans un quartier univer­ sitaire parisien.

Derrière la façade de nonchalance joueuse se cachent un ennui soigné et un violent dégoût de la vie.

Une gravité funeste surgit subitement au détour d'un monde apparemment superfici el.

1959 Hiroshima, mon amour Ce film franco- japonais en noir et bla nc, mis en scène par Alain Resnais, raconte la brève histoire d'amour entre un arch itecte japonais et une actrice française.

Leur bon­ heur à Hir oshima est sans cesse interrompu par le souvenir de la destruction de la ville le 6 août 1945 et par le drame de la jeune femme, rasée à la libération pour avoir aimé un solda t al le­ mand.

Ce film d'une grande profondeur psychologique est une réflexion sur l'oubli et le refoulement du passé.

1959 Le Déjeuner sur l'herbe Le metteur en scène français Jean Renoir présente dans son film un scientifique qui veut créer des élites humai nes par fécondation artificielle.

Lors d'un pique­ ni que, il succombe cepen­ dant, contre toute attente, à une jeune paysanne et à l'amour naturel.

Cette satire vise l'intellectualisme éloigné de la réalité, ainsi que les dangers du progrès scienti­ fique.

Elle tire son caractère évocateur des descriptions émouvantes des paysages et de la nature dans le style des œuvres d'Auguste Renoir , le père du metteur en scène.

Jean-Claude Brialy et Gérard Blain dans Le Beau Serge Emmanuelle Riva et Eiji Okada dans Hiroshima, mon amour Une scène du Déje uner sur l'herbe 187. »

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