Devoir de Philosophie

DeMille, Cecil B.

Publié le 19/05/2013

Extrait du document

DeMille, Cecil B. - réalisateur de cinéma. 1 PRÉSENTATION Cecil B. DeMille Corbis - réalisateur de cinéma. DeMille, Cecil B. (1881-1959), producteur et réalisateur américain. Né à Ashfield (Massachusetts), Cecil Blount DeMille est le fils du dramaturge Henry DeMille et le frère cadet du metteur en scène et scénariste William DeMille, si bien que le théâtre fait, dès son enfance, partie intégrante de sa vie quotidienne. Par la suite il devient lui aussi comédien après avoir suivi des cours d'art dramatique. En 1912, il rencontre Jesse Lasky, un producteur de spectacles musicaux et ils créent ensemble la Jesse Lasky Feature Play Company, avant de s'associer avec Samuel Goldwyn et Arthur Friend pour faire du cinéma. Ils recherchent alors un emplacement pour créer un studio et sont les premiers à s'installer en Californie, à Hollywood. 2 UN PIONNIER D'HOLLYWOOD Il réalise en 1914 son premier film, le Mari de l'Indienne (The Squawman), un western plein de sympathie pour les Indiens, dont il fera ensuite deux remakes Un coeur en exil (The Squawman, 1918) et The Squawman (1931). Son frère William rejoint alors le groupe, suivi par d'autres réalisateurs et « l'usine à rêves « de Hollywood se développe. Tout en supervisant le travail de ses collaborateurs, il laisse libre cours à sa créativité. Ses premiers films sont des comédies comme Brewster's Millions (1914), Chimmie Fadden, (1915), Chimmie Fadden Out West (1915), The Dream Girl (1916), des west...

« DeMille (Cecil B.), les Dix Commandements Les Dix Commandements, illustration à grand spectacle du texte biblique, témoigne de la capacité du réalisateur Cecil B.

DeMille à mener à bien de très ambitieuses superproductions.Distribution, effets spéciaux, décors et costumes sont ici d'une richesse extraordinaire et constituent le principal intérêt du film, qui offre par ailleurs une lecture assez sommaire etconventionnelle du récit biblique.Charlton Heston dans les Dix Commandements (The Ten Commandments, 1956) de Cecil B.

DeMille.

L'acteur y tient le rôle de Moïse.Corbis Le passage du muet au parlant ne gêne guère DeMille, qui continue à se distinguer par son fastueux sens du spectacle.

Il poursuit parallèlement ses réflexions sur des thèmes sociaux et moraux comme l'union libre, la barbarie, le christianisme, l'idéalisme américain et même la délinquance juvénile, comme dans Triomphe de la jeunesse (This Day and Age, 1933). Porté sur la démesure, il donne une dimension grandiose à des mélodrames comme Dynamite (1929), Forgotten Commandments (1932) et Four Frightened People (1934), son seul échec commercial, et même à une comédie musicale comme Madame Satan (Madam Satan, 1930).

Il se spécialise d’ailleurs assez vite dans la fresque historique à très grand spectacle, avec le Signe de la Croix (The Sign of The Cross, 1932), Cléopâtre (Cleopatra, 1934), les Croisades (The Crusadeers, 1935), les Flibustiers (The Buccaneer, 1937) et Land of Liberty (1939). Il tourne aussi d'excellents westerns : Une aventure de Buffalo Bill (The Plainsman, 1936), avec Gary Cooper et Pacific-Express (Union-Pacific, 1939), avec Barbara Stanwyck. Le Technicolor correspond parfaitement à son goût de l’épique et du grandiose et lui inspire, dans divers genres, de grands films populaires somptueusement mis en couleurs, comme les Tuniques écarlates (North West Mounted Police, 1940), les Naufragés des mers du Sud (Reap The Wild Wind, 1941), les Conquérants du Nouveau Monde (Unconquered, 1946) (dont Gary Cooper est encore la vedette après avoir participé à l'Odyssée du docteur Wassel (Story of Doctor Wassel, 1944), film de propagande anti-japonaise et contribution de DeMille à l’effort de guerre), Samson et Dalila (Samson and Delilah, 1949), Sous le plus grand chapiteau du Monde (The Greatest Show on Earth, 1953), et enfin sa deuxième version des Dix Commandements (The Ten Commandments, 1956) Malade, il interrompt ses activités après le succès mondial des Dix Commandements. Il retournera néanmoins sur les plateaux pour superviser la mise en scène d’un remake en couleurs de ses Boucaniers (The Buccaneer, 1958), dont son gendre Anthony Quinn signe la mise en scène. Souvent contesté pour ses positions politiques fort réactionnaires à l’époque du maccarthysme, DeMille est cependant reconnu par la plupart des historiens et des cinéastes comme un père fondateur de Hollywood, mais aussi comme un créateur de génie, dont les mises en scènes colossales témoignent aussi d’un sens subtil de l’émotion. Extrêmement célèbre à son époque, il est l’un des rares metteurs en scène à avoir joué son propre rôle dans les films d’autres réalisateurs.

On le voit ainsi dans Hollywood (1923) de James Cruze, Free and Easy (1930) de Edward Sedgwick, Au pays du rythme (Star-Spangled Rythm, 1942) et Hollywood en folie (Variety Girl, 1947) de George Marshall, Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard, 1950) de Billy Wilder, le Fils de Visage pâle (Son of Paleface, 1952) de Frank Tashlin et l'Homme qui n'a jamais ri (The Buster Keaton Story, 1956) de Sidney Sheldon. Il a publié une autobiographie, The Autobiography of Cecil B.

DeMille (1959). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles