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Gabin, Jean - acteur / actrice.

Publié le 19/05/2013

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Gabin, Jean - acteur / actrice. 1 PRÉSENTATION Gabin, Jean (1904-1976), acteur de cinéma et de théâtre français. Une carrière de cinq décennies et plus de 90 films ont fait de Jean Gabin l'un des acteurs les plus célèbres et les plus admirés de l'histoire du cinéma français. Dans des rôles très différents les uns des autres, de Quai des brumes à l'Affaire Dominici en passant par Touchez pas au grisbi ou le Clan des Siciliens, il est toujours parvenu à imposer sa présence à la fois séduisante et imposante à l'écran. 2 DE L'OPÉRETTE AU CINÉMA Jean Gabin © dpa Deutsche Presse-Agentur GmbH Né à Paris, fils de chanteurs d'opérette et de café concert, Jean-Alexis Moncorgé, dit Jean Gabin, est élevé par sa soeur aînée à Mériel, près de l'Isle-Adam (en région parisienne), puis revient à Paris au moment de la Grande Guerre. Il apparaît une première fois sur scène à quatorze ans, avant d'entrer au pensionnat. Ses études terminées, il se destine au métier de manoeuvre. En 1922, il se décide pourtant à remonter sur les planches où il apprend « sur le tas « à chanter et à jouer la comédie. En 1928, il se fait connaître alors qu'il est le partenaire de Mistinguett au Moulin-Rouge. Devenu jeune premier comique, il apparaît pour la première fois à l'écran dans un film d'opérette, Chacun sa chance (1930) de René Pujol et Hans Steinhoff. Il enchaîne la même année avec Méphisto (1930), serial de Henri Debain, Nick Winter et René Navarre, avant de tenir son premier rôle de mauvais garçon dans Paris...
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« dernière nuit (1953) de George Lacombe et collabore pour la première fois avec Gilles Grangier dans la Vierge du Rhin (1953). 4 JEAN GABIN, LE « PATRIARCHE » DU CINÉMA FRANÇAIS 4. 1 Le second souffle Touchez pas au grisbi (1954) de Jacques Becker et l’Air de Paris (1954) de Marcel Carné rendent à Jean Gabin sa place parmi les stars du cinéma français.

Après une brève et impressionnante apparition dans Napoléon (1953) de Sacha Guitry et un rôle de capitaine dans le Port du désir (1953), film d’aventures d’Edmond T.

Gréville, Jean Gabin retrouve Jean Renoir pour French Cancan (1954) et Henri Decoin pour Razzia sur la chnouf (1955). Il est juge dans Chiens perdus sans collier (1955) de Jean Delannoy, routier dans Gas Oil (1955) de Gilles Grangier et Des gens sans importance (1955) de Henri Verneuil, restaurateur dans Voici le temps des assassins (1955) de Julien Duvivier.

Il incarne un personnage de Georges Simenon dans le Sang à la tête (1956) de Gilles Grangier, un personnage de Marcel Aymé, aux cotés de Bourvil, dans la Traversée de Paris (1956) de Claude Autant-Lara et enfin un personnage de Dostoïevski dans la version de Crime et Châtiment (1956) de Georges Lampin.

Il défend l'accouchement sans douleurs dans le Cas du docteur Laurent (1956) de Jean-Paul le Chanois, retrouve Gilles Grangier pour Le rouge est mis (1957) et incarne le commissaire Maigret dans Maigret tend un piège (1957) de Jean Delannoy, un personnage qu'il reprend avec le même metteur en scène dans Maigret et l’affaire Saint-Fiacre (1959), puis sous la direction de Gilles Grangier dans Maigret voit rouge (1963). 4. 2 Grands et petits personnages Jean Gabin incarne aussi Jean Valjean dans les Misérables (1957) de Jean-Paul Le Chanois, joue un policier insolite dans le Désordre et la nuit (1957) de Gilles Grangier et donne la réplique à Brigitte Bardot dans En cas de malheur (1958) de Claude Autant-Lara, toujours d'après Georges Simenon.

Il tourne plusieurs films sous la direction de Denys de la Patellière : les Grandes Familles (1958), Rue des prairies (1959), le Tonnerre de Dieu (1965), Du rififi à Paname (1965), le Tatoué (1968), avec Louis de Funès, et le Tueur (1972). Gilles Grangier le dirige encore dans Archimède le Clochard (1958), dont il écrit le scénario avec Michel Audiard, les Vieux de la vieille (1960), Le cave se rebiffe (1961), le Gentleman d'Epsom (1962), l'Âge ingrat (1964), qu'il produit avec Fernandel, et dans Sous le signe du taureau (1969), tandis que Jean-Paul Le Chanois le met en scène dans Monsieur (1964) et le Jardinier d'Argenteuil (1966).

Jean Delannoy l’emploie dans le Baron de l'écluse (1960), toujours d'après Georges Simenon, et dans le Soleil des voyous (1967) tandis que Georges Lautner en fait encore un policier dans le Pacha (1967).

Henri Verneuil lui donne Jean-Paul Belmondo comme partenaire dans Un singe en hiver (1962), puis Alain Delon dans Mélodie en sous-sol (1963) et le Clan des Siciliens (1969), avant que Pierre Granier-Deferre le mette en scène dans la Horse (1970) et dans le Chat (1971), d'après Georges Simenon, avec Simone Signoret comme partenaire. Désormais âgé, Jean Gabin apparaît encore dans Le drapeau noir flotte au-dessus de la marmite (1971) de Michel Audiard, l’Affaire Dominici (1973) de Claude Bernard-Aubert, Deux hommes dans la ville (1973) de José Giovanni et Verdict (1974) d’André Cayatte.

L’Année sainte (1976) de Jean Girault est son dernier film. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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