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Generique Desperat Housewives

Publié le 12/12/2012

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Analyse du générique de Desperate Housewife « Ils peuvent être agaçants, trop long et inutiles. On aimerait parfois, qu'il n'y en ait pas même pas ! Mais il arrive aussi que les génériques soient de petits chefs-d'oeuvre ... « En ayant pour objectif de plonger le téléspectateur dans l'univers de la série et de piquer sa curiosité en quelques images, le générique apparait désormais comme partie intégrale de la série, il existe d'ailleurs plusieurs récompenses pour aux Emmy Awards. On ne s'étonne donc plus de voir certain génériques devenir tout aussi culte que leur série c'est le cas par exemple de ceux des séries Dexter (2006- ?), Six Feet Under (2001-2005), X Files (1993-2002) ou encore Desperate Housewife auquel nous allons nous intéresser plus particulièrement. Desperate Housewife se place comme la représentation ambiguë de la femme au foyer américaine à la fois féministe, misogyne mais aussi progressiste et conservatrice , son générique mis en image par la société YU+CO sur une musique de Danny Elfman tourne en dérision plusieurs oeuvre picturales. Nous pouvons donc nous interroger sur les procédés utilisés dans mettre en avant la thématique de la série par le biais d'une représentation de la Femme au travers de différentes époques. Pour cela nous étudierons le générique sous forme de séquences, correspondantes aux sept séquences relevées dans celui-ci ! Desperate Housewife est une série américaine crée et produite par Marc Cherry, diffusée de 2004 à 2012 sur la chaine ABC. La série met en scène le quotidien tourmenté de quatre femmes aux foyers habitant la banlieue fictive de Wisteria Lane ; Susan Mayer (Teri Hatcher), Lynette Scavo (Felicity Huffman), Bree Van de Kamp (Marcia Cross) et Gabrielle Solis (Eva Longoria). Au cours des huit dernières années Desperate Housewife s'est indiscutablement imposée comme une série « culte « de par sa lon...

« Alexane Trollé Papet, n° étudiant : 21201791 pas d’autre intérêt de qu’esthétique, en revanche le choix de l’utilisation de cette œuvre s’explique par le fait que cette scène de la tentation dans la Génèse est la base de tous les maux pour l’Homme, car il est chassé du paradis terrestre, du Jardin D’Eden, la faute en étant attribuée à la Femme.

Cette scène est la base de la justification de la soumission du féminin par le masculin.

Séquence 2 La deuxième séquence du générique s’ouvre sur une représentation de Néfertari, principale épouse royale du pharaon Ramsès II qui vécut sous la XIX e dynastie .

L’œuvre originale de cette séquence est une peinture de Nefertari présente sur son tombeau.

Elle aurait selon la légende, donné naissance à de nombreux enfants .D’après les sources du docteur Christian Leblanc elle aurait eu de manière certaine, 2 filles et 4 garçons.

Dans le générique Néfertari est représentée entourée de beaucoup d’enfants qui finissent pas la submerger.

Cette utilisation et cette vision de la femme mère dont le rôle primordial est d’enfanter et d’assurer l’éducation de ces enfants, vision de la femme dans laquelle son « utilité » reste limitée.

On peut ici faire un rapprochement avec l’un des personnages type de la série, qu’est Lynette Scavo.

Ce personnage arrête de travailler afin de s’occuper de l’éducation de ses nombreux, tâche qui la déborde.

On peut constater que tout le générique est construit sur le model d’un livre Pop-Hop, livre dont les pages contiennent des mécanismes développant en volume ou mettant en mouvement certains de leurs éléments.

Généralement livre pour enfant. Séquence 3 Dans cette séquence l’œuvre originale détournée est le tableau surement le plus célèbre du peintre flamand Jan Van EYCK (XVème siècle) ; Les Époux Arnolfini. Ce tableau représente Giovanni Arnolfini, riche marchand de Toscane et son épouse Giovanna Cenami.

Dans l’œuvre originale l'homme tient la main de sa femme et tous deux posent devant leur appartement. Dans le générique, l’homme mange une banane qu’il jette machinalement par terre tandis que se femme, balaye derrière lui.

On retrouve encore une fois la symbolique de la femme-mère par le biais du ventre arrondi de la femme mais cette fois s’ajoute les tâches ménagères ; principales occupations d’une « bonne » femme au foyer.

On peut aussi commenter le port de tête du personnage féminin qui baisse la nuque, symbole de soumission à l’homme, à son époux. L’image de la femme véhiculée par nos deux dernières séquences correspond en tout point à l’image de la femme durant des siècles, sexe faible, quantité négligeable dont le seul dessein était d’obéir à leurs maris, pères, frères, de s’occuper des taches ménagères et des enfants.

Séquence 4. »

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