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le cheval de turin

Publié le 14/11/2023

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« Introduction : Présentation de Béla Tarr => cinéaste hongrois => Originellement très critique du gouvernement hongrois => faisait partie d’un collectif de cinéastes protestataires => s’affirme petit à petit comme un cinéaste du désespoir et de l’epur => films de la fin de sa vie sont dénués de couleurs, se passent presque en temps réel et se démarquent par leur grande sobriété de plans, leur temporalité presque en tant réel => le cheval de turin est son dernier film et il dit lui-même qu’après ce cheval de turin, il « a tout dit ». Le cheval de Turin est donc une pierre angulaire dans la cinématographie de Bela Tarr => il synthétise tous les concepts clés de son œuvre, en extraie la substantifique moelle => tout son désespoir et sa vision désenchantée de la vie et de l’homme y est représentée Résumé de l’œuvre (Lucie/Malik) : passage sur Nietzsche => la philosophie de Nietzsche est donc essentielle pour comprendre comment analyser le film, pour comprendre la vision qu’a voulu développer Bela Tarr I.        II. La fin du monde Béla Tarr emprisonne ses personnages dans le cadre, leur fin est inéluctable, leur destin tout tracé, ils devront subir la fin du monde sans aucune possibilité d’action quelconque Au fur et à mesure que le film avance, les personnages s’enlisent dans des situations sans arrêt répétées, il n’y a aucun échappatoire Le monde court à sa fin petit à petit dans cette répétition sans fin Le vent souffle sans relâche, les personnages luttent face aux éléments naturels qui les entourent pendant tout le film (vent, sécheresse etc.) => même le cheval semble cesser de vouloir suivre la marche forcée que lui imposent ses propriétaires Pourtant comme semble le rappeler le voisin, cette fin du monde n’est pas une lutte des éléments contre l’homme, une fin du monde écologique comme semble le penser aujourd’hui les écologistes (sic) mais bien plus une fin du monde humain, une fin de l’humanité que les hommes ont causé eux-mêmes Le voisin dit d’ailleurs que l’homme touche, s’accapare puis avilit le monde => ici B.Tarr développe une vision désenchantée de l’homme et de son action sur le monde => le propriétaire du cheval se contente de le battre lorsque celui-ci refuse d’avancer => seule la violence règne lorsque le monde ne répond plus Le cheval semble être le témoin extérieur qui constate la fin du monde, la fin de l’homme, la désolation du monde créée par l’homme Mais alors, cette fin du monde est-elle engendrée par l’avènement d’un monde dénue de sens, de but          Si l’on reprend Nietzsche => le monde est ici sur le point de finir puisque les hommes perdent leurs valeurs, leurs repères, ce qui fait d’eux des hommes Les hommes dans le film de Bela Tarr sont ici désenchantés => leur quotidien n’est en rien meilleur que celui du cheval => ils effectuent des tâches extrêment répétitives, manuelles On le voit à l’exemple de la femme à qui les gitans offrent une bible qui la lit sans la comprendre, la parole chrétienne est vidée de toute substance Il n’y a quasiment aucun dialogue=> lorsque les personnages se parlent, c’est pour s’invectiver, pour donner des détails pratiques, on est ici bien loin d’une parole riche La relation filiale semble être coupée, même les liens familiaux semblent être rompus => le quotidien des.... »

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