LE HARD EN FRANCE DE 1978 A 1985
Publié le 17/03/2014
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LE HARD EN FRANCE DE 1978 A 1985
1978-1982
Les dispositifs législatifs, financiers et fis-caux mis en place par la loi X atteignent le but visé : la fréquentation des salles X diminue. Le nombre de films X chute. En 1980 on enregistre effectivement 46 films (contre 167 en 1978). En 1981 à peine 40. Mais la réalité des salles est différente. Le spectateur, en effet, peut voir en 1980: 150 films hard nou¬veaux et, en 1981, environ 130. Afin de tour¬ner la législation, producteurs et réalisateurs imaginent la solution suivante : on réalise chaque film en deux versions, l'une hard, l'au¬tre soft. On présente à la commission de cen¬sure la version soft, qui vaut l'interdiction aux moins de 18 ans, mais pas le X. Dès lors pas de T.V.A. à 33 %, pas de T.S.A. majorée de 50 % et le producteur/distributeur récupère le fonds de soutien (c.à.d. : le CNC lui reverse l'intégralité de la T.V.A. à condition qu'il la réinvestisse dans un autre film). Le specta¬teur, lui, continue donc à voir des hards en salle.
Liens utiles
- BRAUDEL, Fernand (1902-1985) Historien, professeur au Collège de France (1949) et
- MON ONCLE D'AMÉRIQUE ALAIN RESNAIS/FRANCE/1978 (analyse du film).
- Dausset Jean, né en 1916 à Toulouse, médecin français, professeur au Collège de France depuis 1978.
- BRAUDEL, Fernand (1902-1985) Historien, professeur au Collège de France (1949) et académicien (1984), il propose avec La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II une vision nouvelle de l'histoire, qui intègre à son analyse les données des sciences géographique et économique.
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