Willis, Bruce - acteur / actrice.

« image de « superhéros ».

Sa prestation dans Pulp Fiction (1994) de Quentin Tarantino — il y incarne un boxeur raté — confirme cette tendance et lui offre l’occasion de montrer l’étendue de ses talents de comédien.

S’il n’abandonne pas les films d’action, comme Dernier recours (Last Man Standing, 1996) de Walter Hill, il étonne en voyageur temporel déphasé dans l’Armée des douze singes (Twelve Monkeys, 1995) de Terry Gilliam, d’après la Jetée (1962) du Français Chris Marker, ou en excité burlesque dans un sketch cruel de Quentin Tarantino dans Four Rooms (1994). Le Cinquième élément (The Fifth Element, 1997) de Luc Besson, énorme succès public, le renvoie cependant à son personnage de baroudeur ironique et violent.

La même année, sous la direction de Michael Caton-Jones, il donne la réplique à Richard Gere et Sidney Poitier dans le Chacal (The Jackal), une histoire d’espionnage international.

Armageddon (Michael Bay, 1998) célèbre l’Amérique triomphante et ses héros sauveurs de l’humanité ; Bruce Willis est l’un de ceux-là — aux côtés du jeune Ben Affleck notamment —, et le film remporte un succès considérable tant aux États-Unis qu’à l’étranger.

L’acteur apparaît ensuite au générique de Couvre-Feu (The Siege, 1999) avec Denzel Washington et Annette Bening, thriller politique sur fond de terrorisme, puis il est associé à Michelle Pfeiffer dans une comédie romantique, la Vie à deux (The Story of Us, 1999) de Rob Reiner. Le réalisateur indien M.

Night Shymalan imprime une nouvelle dimension à la carrière de Bruce Willis grâce au Sixième sens (The Sixth Sense, 1999) : confronté à un enfant qui affirme qu’il peut « voir » l’esprit de personnes mortes, le docteur Malcom Crowe (Bruce Willis) sonde avec terreur les arcanes de la psychologie humaine et découvre par là-même les terres inconnues de son propre esprit.

Dans Incassable (Unbreakable, 2000) du même cinéaste, Bruce Willis témoigne d’une retenue et d’une intériorité tout aussi intenses, privilégiant ainsi l’imprévisible. Parallèlement à ces deux rôles particulièrement forts, l’acteur tourne en 2000 Mon voisin le tueur (The Whole Nine Yards) de Jonathan Lynn et David Snyder et Sale môme (The Kid) de Jon Turteltaub, puis Bandits (2001) de Barry Levinson avec Billy Bob Thornton et Mission évasion (Hart’s War) de Gregory Hoblit.

Dans Otage (Hostage, 2004), du réalisateur français Florent-Émilio Siri d’après un roman de Robert Crais, Bruce Willis revient au thriller psychologique et au film d’action en incarnant un ex-policier spécialiste des négociations avec les preneurs d’otage. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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