Collège: Fécondité et stérélité

« pas en mesure de l'accomplir pleinement.

L'impuissance est souvent causée par une maladie, le surmenage, l'abus d'alcool, detabac ou la prise de drogue. La stérilité féminine Il existe plusieurs cas de stérilité féminine.

Il peut s'agir d'une incapacité à ovuler ou à libérer l'ovule de façon régulière.

Il peutaussi s'agir d'une anomalie dans le fonctionnement de l'hypothalamus et de l'hypophyse qui contrôlent le cycle menstruel.

Cetteanomalie est souvent due à des médicaments, à une infection, à des germes urinaires ou à des problèmes psychiques et nerveux.La cause la plus fréquente reste l'anovulation qui peut être corrigée par une thérapie adaptée.

Une obstruction ou une lésion destrompes de Fallope est capable d'empêcher les ovules d'atteindre l'utérus.

Il arrive également que celui-ci soit inexistant depuis lanaissance ou qu'une naissance prématurée ne lui ait pas laissé le temps de se développer correctement.

L'ablation de l'appendicecomporte un risque de stérilité consécutive aux adhérences des parois utérines qui peuvent s'ensuivre.

Chez certaines femmes, lesystème immunitaire traite les spermatozoïdes de l'homme comme des microbes ou des cellules étrangères et les détruit.

Il produitdes anticorps qui attaquent les spermatozoïdes, et la fécondation n'a pas lieu.

Parfois, la composition chimique du mucus(lubrifiant), qui se trouve dans le col de l'utérus (le canal qui mène à l'utérus), est trop acide pour les spermatozoïdes ou ne leurpermet pas de passer dans l'utérus. Établir un diagnostic Lorsqu'un couple est stérile, il va généralement consulter un médecin.

Celui-ci l'adresse alors à un hôpital ou une cliniquespécialisée dans le traitement de la stérilité, où les deux partenaires suivent un examen en précisant leurs antécédents médicaux.En effet, le spécialiste a besoin de connaître les maladies de chacun des deux partenaires, de savoir si la femme a des règlesrégulières, et si le couple éprouve des difficultés particulières lors des rapports sexuels.

Il suffit qu'un des deux partenaires sesente, inconsciemment ou non, incapable de faire un enfant pour que la fécondité échoue.

Ce genre de problèmes psychologiquespeut se résoudre par l'établissement d'un dialogue avec le ou la partenaire ou avec un spécialiste (un sexologue ou plussimplement un psychologue).

En outre, le spécialiste fait effectuer un spermogramme afin d'apprécier le volume de l'éjaculation etle nombre de spermatozoïdes émis, de manière à déceler les possibles anomalies.

Si le nombre de spermatozoïdes est correct,avec un taux de spermatozoïdes actifs de 40% et un taux de spermatozoïdes normaux de 60%, ce n'est pas l'homme qui eststérile mais sans doute la femme.

C'est alors à elle de se soumettre à des tests. Dans un premier temps, le médecin spécialiste demande à la femme d'enregistrer pendant plusieurs mois la température de soncorps au repos, chaque jour, au moment de l'ovulation.

La température augmente de 0,3°C pendant l'ovulation.

En sachantexactement, grâce à la prise de température, quand la période de fécondation a lieu, le médecin est capable de dire au couplequand celui-ci doit avoir des rapports sexuels.

Si aucune grossesse ne survient, un échantillon de sang de la femme est prélevé àdes intervalles réguliers afin de mesurer le taux des hormones reproductives (gonadotrophine, folliculine, progestérone) qui sontsécrétées juste avant l'ovulation.

Vérifier leur taux dans le sang permet donc de connaître la période de fécondation.

Le médecinexamine également les organes internes de la femme - le col de l'utérus, l'utérus et les trompes de Fallope - pour déceler laprésence de kystes, d'obstructions, de lésions ou d'infections.

Certains de ces examens nécessitent une opération mineure aucours de laquelle on utilise un instrument de vue spécial appelé laparoscope.

Il s'agit d'un fin tuyau luminescent que l'on faitpénétrer dans l'abdomen pour éclairer les organes génitaux.

Une courte anesthésie générale est nécessaire pour la plupart de cesinterventions.

En dernier lieu, le médecin demande à prélever un échantillon du mucus utérin juste après un rapport sexuel afind'examiner la migration des spermatozoïdes à l'intérieur du corps de la femme. Les traitements Chez plus de 10% des couples stériles, on ne parvient pas à trouver la cause de stérilité, et chez 5%, les problèmes finissent parse résorber d'eux-mêmes.

Un couple stérile constate souvent que le simple fait de discuter de ses problèmes avec des médecinscompétents apaise la tension psychologique qui apparaît durant l'acte sexuel.

Seulement 35% des couples dits stériles le sontvéritablement - et de façon irrémédiable. Un homme stérile peut être soigné avec des hormones ou des stéroïdes qui stimulent la production des spermatozoïdes.

Si le tauxde spermatozoïdes est encore trop bas, l'insémination artificielle peut alors être envisagée.

On demande à l'homme d'éjaculerdans une éprouvette, puis on récolte le sperme que l'on introduit de façon artificielle dans le vagin à l'aide d'une seringue. Dans les cas de stérilité masculine, ou si la femme fabrique des anticorps qui détruisent les spermatozoïdes de son partenaire, onprélève un échantillon de spermatozoïdes sur un donneur anonyme et on le transmet à la femme pour que la fécondation de l'ovule. »