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Collège: Les réflexes

Publié le 17/01/2022

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Pourquoi un chat retombe-t-il toujours sur ses pattes ? Comment parvenons-nous à respirer alors que nous dormons ? Ces actions sont en fait contrôlées et orchestrées par une commande automatique et involontaire : les réflexes. Les réflexes varient en complexité, allant du retrait instinctif et inné de la main d'une source de chaleur à l'accomplissement d'une activité purement acquise par l'apprentissage, comme par exemple rouler à bicyclette.

« permettant de conserver ou de rétablir l'équilibre.

Toutes ces opérations se succèdent en un temps extrêmement court, impossibleà égaler si nous devions effectuer ces mouvements sous l'influence de notre volonté. Les premiers réflexes de ce type sont retrouvés chez le nouveau-né : lorsqu'on ne soutient plus la tête du bébé, celui-ci tendautomatiquement les mains en avant, dans un geste d'agrippement ; il s'agit du réflexe de Moro, du nom du médecin qui l'a décritpour la première fois. Les réflexes de la vie végétative La vie végétative, c'est-à-dire l'ensemble des fonctions physiologiques, est sous la dépendance du système nerveux végétatif quicomporte le système sympathique et le système parasympathique, chacun exerçant une action contraire.

Lorsque le premieraccélère le rythme respiratoire, le second le ralentit.

En cas de stress ou de danger, c'est le sympathique qui déclenche uneaccélération de la respiration et des battements cardiaques, la sécrétion d'adrénaline, etc.

À l'inverse, dès que l'on se retrouve aucalme, le parasympathique ralentit la respiration et le rythme cardiaque, relance le transit intestinal, relâche les sphincters et donneune sensation de bien-être. Les automatismes Les automatismes ou mouvements automatiques sont des mouvements involontaires plus complexes que les réflexes simples.Alors que les réflexes se déroulent invariablement de la même façon à partir du moment où ils sont déclenchés, les mouvementsautomatiques peuvent être influencés et modifiés par notre volonté.

Ils sont aussi appelés réflexes supérieurs, car ils font participerles centres nerveux supérieurs (cerveau) où siège notre conscience. On distingue trois types d'automatismes.

Les automatismes innés sont héréditaires et existent dès la naissance chez tous lesindividus (déglutition, mimique, défense de l'organisme, etc.).

Les automatismes préparés par l'hérédité mais n'existant pas à lanaissance apparaissent au cours du développement du nourrisson (marche, langage, etc.).

Les automatismes acquis résultentdirectement de l'apprentissage, s'acquièrent à tout âge, et varient donc selon les individus : apprentissage d'un sport ou de gestesprofessionnels. Les réflexes conditionnés Un réflexe est dénommé réflexe conditionné quand il est déclenché par une autre stimulation que celle qui l'engendrespontanément. Le célèbre psychologue russe Pavlov fut le premier à décrire ce phénomène.

Il réalisa l'expérience suivante : chaque fois qu'ildonnait de la nourriture à un chien, il faisait sonner une cloche.

Au début, le chien ne salivait qu'à la vue de la nourriture.

Après uncertain temps, l'animal se mit à saliver à la seule sonnerie de cloche.

Ainsi, par l'apprentissage, il est possible de modifier lescomportements des animaux (principes du dressage), mais aussi ceux des hommes. À quoi servent les réflexes ? Nos gestes sont avant tout des mouvements volontaires, mais ils ne s'accomplissent jamais isolément ; ils demeurentindissociables des mouvements réflexes, des mouvements automatiques et du tonus de posture qui leur procurent efficacité etprécision dans leur réalisation.

Cette motricité indépendante de la volonté permet à l'organisme de s'adapter, à chaque instant,aux conditions du milieu.

En médecine, l'exploration des réflexes est très utile dans l'appréciation de l'intégrité du systèmenerveux ; des réflexes anormaux ou l'absence de réflexes signalent l'existence de lésions du système nerveux, permettentd'identifier la voie nerveuse atteinte et d'en préciser sa topographie. Par exemple, l'examen du réflexe achyléen entraîne normalement, à la percussion du tendon d'Achille, l'extension du pied parcontraction réflexe du triceps sural (muscle du mollet).

La diminution du réflexe ou son abolition signe l'atteinte de l'arc réflexe parlésion du segment de moelle ou de la racine nerveuse présidant au réflexe achyléen ou par lésion du nerf sciatique qui part de lamoelle jusqu'au triceps. Les réflexes n'ont pas tous la même importance.

L'abolition d'un réflexe tendineux, comme l'achyléen, n'entraîne pas decomplication en soi, la gravité pouvant provenir de la lésion neurologique qui en est responsable.

En revanche, dans le cas decertains réflexes et automatismes qui assurent une fonction importante, l'atteinte de leur intégrité se traduit par des perturbations. »

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