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Exposé réchauffement climatique

Publié le 25/01/2024

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« SOMMAIRE INTRODUCTION LES CAUSES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE LES CONSEQUENCES IMMEDIATES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE LES CONSEQUENCES A LONG TERME DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE LES SOLUTIONS AU NIVEAU INDIVIDUEL POUR LUTTER CONTRE LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE A RETENIR 1 INTRODUCTION En 1820, alors que la science de la chaleur n’existe pas encore, le mathématicien Joseph Fournier s’interroge sur le climat de notre planète.

Il en vient le premier à émettre l’hypothèse d’une transformation de l’énergie solaire par l’atmosphère.

À l’époque, l’idée du réchauffement climatique est encore loin mais celui-ci se manifeste déjà dans l’Arctique et les océans tropicaux. Quelques années plus tard, vers la fin du siècle, c’est le scientifique et alpiniste John Tyndal qui établit la relation entre vapeur d’eau, dioxyde de carbone et modification de l’atmosphère.

L’idée qu’un léger changement de la composition de l’atmosphère pourrait influer sur le climat fait son apparition.

Le terme «effet de serre» sera quant à lui proposé en 1901 par le météorologue suédois Gustaf Ekholm 2 I- Les causes du réchauffement climatique Satellites en orbite terrestre, stations météorologiques, bouées océaniques… Ce ne sont pas les dispositifs qui manquent pour garder un œil sur le climat et sur les causes multiples de son évolution, décryptées à l’international par le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC).

La mécanique du système climatique terrestre est plutôt simple en réalité, mais soumise à l’influence de nombreux facteurs naturels et humains. 1.

La production d’énergie La production d’énergie pour l’électricité ou le chauffage repose sur la combustion de ressources fossiles et est à l’origine d’une vaste part des émissions de gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone.

À l’échelle mondiale, un peu plus d’un quart de l’électricité est produit à partir de sources renouvelables.

Le reste dépend encore du charbon, du pétrole ou du gaz. 2.

Les rejets industriels L’industrie manufacturière est l’un des plus grands contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre.

C’est qu’il faut beaucoup de pétrole et de charbon pour soutenir l’exploitation minière, le secteur de la construction ou la fabrication de plastique et de produits de consommation courante. Au dioxyde de carbone s’ajoutent d’autres gaz à effet de serre tels que le méthane, plus polluant que le CO2 malgré une durée de vie plus courte, et le protoxyde d’azote. 3.

Les transports Les voitures, l’aviation et le transport maritime rejettent environ un quart des gaz à effet de serre mondiaux responsables du réchauffement climatique.

Et les tendances indiquent une augmentation significative de la consommation d’énergie liée aux transports au cours des prochaines années. 3 II-Les conséquences immédiates du réchauffement climatique Alors que le changement climatique affecte les écosystèmes mondiaux, bon nombre de transformations sont d’ores et déjà visibles. Tempêtes, typhons, inondations, feux de forêt, depuis quelques années les phénomènes naturels extrêmes se multiplient.

Une dizaine de petites îles du Pacifique ont d’ores et déjà été englouties par la montée des eaux et de plus en plus de personnes sont poussées à l’exode pour raisons climatiques. 1.

Le déclin des coraux Dans les océans, les coraux meurent à petit feu.

Sous la hausse de la température des eaux, on assiste à un phénomène de blanchissement progressif qui constitue la première étape avant le dépérissement total. Près de la moitié de la Grande barrière de corail a disparu depuis 2016. Les coraux jouent pourtant un rôle essentiel dans l’équilibre des océans puisqu’ils fournissent abri et nourriture à près de 25% de la vie sousmarine.

Malgré tout, le déclin se poursuit amplifié par le développement urbain des côtes et la pêche illégale qu’aucune politique n’est pour le moment parvenue à faire cesser. 2.

L’eutrophisation des milieux marins D’un autre côté, la photosynthèse qui nous fournit l’oxygène que nous respirons se fait de plus en plus difficile.

Dans les milieux marins les plus profonds, on observe aujourd’hui des zones complètement mortes où plus aucune vie n’est possible.

Et le phénomène progresse vers la surface à raison d’un mètre par an, limitant petit à petit l’habitat des différentes espèces. 3.

La fonte des glaces Sur Terre, les glaciers reculent beaucoup plus vite que prévu.

Le 1er août 2019, le Groenland a perdu 11 milliards de tonnes de glace en un jour, ce qui correspond aux scénarios les plus pessimistes envisagés pour 2070 seulement. À la même période, c’est le glacier des Deux-Alpes situé dans le massif des Écrins à 3600 mètres d’altitude qui s’est vu fermé aux skieurs pour la toute première fois de son histoire.

Les épisodes caniculaires des mois de juin et de juillet y ont en effet accéléré la fonte des neiges. 4 III-LES CONSEQUENCES A LONG TERME DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Et dans les décennies à venir, si aucune solution viable n’est mise en place, ce sont les écosystèmes et leurs ressources qui seront transformés en profondeur. 1.

Vers une insécurité alimentaire La pêche, l’agriculture ou les activités minières telles que nous les connaissons ne pourront plus être pratiquées de la même façon.

Rien qu’au niveau du secteur viticole, on prévoit déjà pour 2050 une réduction de 86% de la surface des terres favorables à la culture de la vigne.

Cela sonnerait la fin des producteurs traditionnels tels que la Toscane, la région de Bordeaux ou la vallée du Rhône au profit de l’Amérique du Nord par exemple. Globalement, chaque degré supplémentaire diminue les rendements agricoles de 10%.

Autrement dit, avec le réchauffement d’environ 5 degrés attendu d’ici la fin du siècle, il faudra apprendre à nourrir une population 50% fois plus nombreuse avec 50% de ressources en moins.

À l’horizon 2080, 600 millions de personnes pourraient ainsi souffrir de malnutrition. 2.

Sécheresses et feux de forêts Qui dit réchauffement climatique dit forcément période de sécheresse et elles seront à l’avenir plus fortes, plus longues et plus étendues à l’échelle géographique.

Le bassin méditerranéen déjà très sec deviendra encore plus vulnérable face aux épisodes caniculaires intenses qui seront alors la norme en Europe. Partout à travers le globe, les incendies devraient alors se multiplier. Ceux-ci devraient même s’étendre aux régions pluvieuses encore préservées et aux forêts les.... »

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