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L'ecume des jours

Publié le 20/02/2015

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L'écume des jours, Boris Vian 1946-1947 I. Présentation générale A. L'oeuvre et l'artiste Le livre L'écume des jours, est un roman. Il a été écrit par Boris Vian en 1946. Boris Vian est né le 10 mars 1920 et est mort le 23 juin 1959 à l'age de 39 ans. Il est écrivain français, poète, parolier (auteur du texte d'une chanson, la mélodie est l'oeuvre du compositeur), chanteur, critique, musicien de jazz (trompettiste), scénariste, traducteur (anglo-américain), conférencier, acteur et peintre. IL est pessimiste parfois scandaleux (J'irais cracher sur vos tombes) et marqué par sa santé fragile. B. Contexte Historique Le contexte historique est la littérature d'après guerre, période de reconstruction après la 2nd Guerre Mondiale. Les surréalistes veulent une rupture avec le passé. Ce mouvement est créé par André Breton en 1922 qui puise dans le rêve et l'imagination. II. Présentation détaillée Chapitre 21 : le mariage La rencontre entre Colin et Chloé se fait lors d'une Surprise-Partie à Paris. Colin a très peu de pudeur et de manières, on peut donc dire que son coup de foudre et rat&ea...

« Boris Vian reprend les éléments traditionnels du mariage mais entrem êlés à des  éléments   fantaisistes. L’ambiance festive, avec le champ lexical de la musique, beaucoup de convives... Ces   é léments nous montrent que c'est un mariage comme les autres, tout comme les fleurs qui   é voquent une grande vari été de parfums et de couleurs ainsi que la richesse des tissus   : tout   cela participe  à la beaut é et  à la gaiet é du mariage. Les mari és sont heureux et amoureux   :   « ils se regardaient  émerveill és   » c'est un mariage   plein d'amour. II.

Éléments de parodie La  parodie du mariage se lit  à travers la fantaisie verbale   : les termes sont d éform és comme   par exemple «   chuiche   »  à la place de Suisse ou encore «   bedon   »  à la place de bedeau... Les   expressions sont d étourn ées «   les enfants de foi   »  au lieu des enfants de chœur. Boris Vian   nous repr ésente J ésus comme un «   invit é   ». Le religieux manque  à sa t âche car «   il ne se   rappelait plus des formules   », il reluque Chlo é comme un homme, Dieu a «   un œil au beurre   noir et l'air pas content   », le «   chev êche   » qui «   somnolait doucement   » donne un coup de   canne  à Chick. L'allusion au co ût exorbitant du mariage est une fa çon de souligner qu'il   s'agit plus, pour l’ Église, d'un commerce que d'un sacrement.   III.

Absurdes/Pessimistes La dimension carnavalesque de la c érémonie n'est pas  à l'avantage de la religion   : le   personnel religieux fait «   la parade   » et semble d éguis é comme les danseurs de cabaret en   «   blouses blanches avec des culottes rouges   »avec des   «   plumes rouges dans les cheveux   »,   l’ évocation  des «   maracas   », le terme «   ballet   » ou encore le religieux qui «   tenait la grosse caisse   ». Tous   ces  éléments renvoient  à la musique et  à un spectacle profane   , ils  évoquent plus la f ête que   le recueillement. . »

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