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LES ACTIVITÉS AQUATIQUES DÉFINITION Activités qui visent à évoluer en sécurité dans

Publié le 05/04/2015

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LES ACTIVITÉS AQUATIQUES DÉFINITION Activités qui visent à évoluer en sécurité dans l'eau dans toutes ses dimensions et qui nécessitent la construction de nouveaux repères dans les domaines de l'équilibration, de la propulsion et de la respiration afin de prendre en compte les spécificités du milieu et passer ainsi du comportement de terrien à celui d'enfant aquatique. Les activités aquatiques constituent un groupement d'APSA qui permet d'aborder les 4 compétences spécifiques : Réaliser une performance mesurée : nager longtemps (distance), nager vite (temps) Adapter ses déplacements à différentes types d'environnements : eau calme, eau vive (bassins ludiques), piscine, lac, mer S'affronter individuellement ou collectivement : jeux collectifs Réaliser des actions à visée artistique, esthétique ou expressive : natation synchronisée Le fait de privilégier telle ou telle composante est fonction : - du niveau des élèves : Réaliser une action mesurée est inappropriée pour des élèves de C1 ou enfants débutants des autres cycles - de leurs attentes, de leurs motivations : réaliser une distance précise pour décrocher un diplôme ? S'amuser ? Apprendre une nage précise ? - du projet dans lequel elles s'inscrivent : permettre à tous les enfants d'être à l'aise dans l'eau (compétence minimale = se déplacer sur 15 m en eau profonde sans brassière ni appui) ? Acquérir une ou plusieurs techniques de nage ? Permettre à tous les élèves de CM2 de « se débrouiller » dans l'eau ou bien de « savoir nager » (nager 50 m en eau profonde avec aisance) LES PROBLÈMES ESSENTIELS Au niveau de l'équilibration : Remise en cause fondamentale de l'équilibre terrien (station verticale debout), et construction de l'équilibre du nageur qui se réalise dans des conditions d'équilibration inhabituelles et s'appuie sur le recherche de positions de plus en plus profilées, notamment horizontales, et ce, afin de limiter les coûts énergétiques. Au niveau de la propulsion : o passer d'une propulsion de terrien (jambes motrices et bras équilibrateurs) à une propulsion qui s'organise autour de bras propulseurs et de jambes équilibratrices o trouver, en plus des appuis plantaires solides (bords des bassins), des appuis fuyants « dans l'eau » o se déplacer dans toutes les directions, ce qui nécessite notamment de maîtriser l'immersion Au niveau de la respiration : o passer d'une respiration de terrien innée (incons...

« LE SENS DU PROGRÈS  de l’enfant bipède à l’enfant qui se déplace dans l’él ément liquide : - acceptation progressive de la perte d’appuis planta ires tout en ayant la possibilité à tous moments de revenir à des appuis solides, avec notam ment découverte de la poussée d’Archimède - passage d’un milieu à un autre volontairement : sau ter, descendre le long d’une perche… - utilisation de solutions respiratoires spontanées, à dominante nasale  de l’enfant qui se déplace dans l’élément liquide à l’enfant flottant : - perte totale des appuis plantaires et construction d’équilibres nouveaux dans différents plans : tourner en boule, faire l’étoile sur le dos…, avec action partielle de la poussée d’Archimède - se maintenir ou se déplacer en utilisant les bras e t les jambes dans tous les plans, découverte de la résistance de l’eau - aller vers des solutions respiratoires qui vont val oriser une expiration aquatique et une inspiration aérienne à dominante nasale et buccale  de l’enfant flottant à l’enfant aquatique : - passages délibérés d’un équilibre à un autre, avec notamment acceptation totale de la poussée d’Archimède - appuis fuyants de plus en plus efficaces, utilisati on de la résistance de l’eau - respiration aquatique adaptée : en durée, en volume , en intensité, et en fonction des types de déplacements adoptés R.

CATTEAU propose une autre manière d’aborder le s ens du progrès en fonction de la construction de 3 corps : 1 – la construction du corps flottant 2 – la construction du corps projectile 3 – la construction du corps propulseur 3 grandes étapes dans la construction du schéma cor porel aquatique :  la phase de découverte du milieu et de ses contrain tes : principe d’Archimède (à ce stade, pas de remise en cause véritable de l’équilibre du terrien )  la phase de construction du corps flottant : remise en cause de cet équilibre terrien et rech erche de nouveaux équilibres (utilisation du principe d’A rchimède et découverte de la résistance de l’eau)  la phase de construction du corps projectile – prop ulseur ou encore du corps aquatique : adoption de solutions respiratoires adaptées puis c ombinées à des actions motrices adéquates, utilisan t la résistance de l’eau, permettant de nager de plus en plus loin et/ou de plus en plus vite, et ce de manière de plus en plus économique LES CONNAISSANCES Au cycle 1 :  PS : difficile de mettre en œuvre les activités aquat iques  MS : mise en œuvre d’actions motrices élémentaires : sauter, marcher, courir, chuter, glisser, descendre les marches du petit bain, se déplacer le long de la goulotte… et organiser ces actions pour se déplacer efficacement dans le milieu aquatique, en découvrant la résistance de celui-ci ⇒ tenir des positions d’équilibre (avec ou sans maté riel), avec perte temporaire des appuis solides (bord, perche… ) ⇒ inciter l’enfant à accepter de se laisser porter p ar l’eau et de s’immerger, de contrôler sa respirat ion en apnée avec en particulier la découverte de l’exp iration dans l’eau (qui devra être active pour vaincre la résistance de l’eau). »

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